« Avec le temps, avec le temps va tout s’en va » par Léo Ferré
« As time goes by » par Bryan Ferry
« Time after time » par Cindy Lauper et Sarah McLachlan
« Le temps arrange les choses »…
Des chansons et des adages en lien avec le temps, il y en a des tonnes. Sujet inépuisable quel que soit l’angle.
Février me fait penser au temps. Février. Le petit mois de l’année qui a cette chance inouïe de s’allonger d’une journée une fois aux quatre ans. Pas juste une heure le dimanche du retour à l’heure normale. Non, non, un gros 24 heures. Et 24 heures, c’est précieux. Mais ce n’est pas cette année qu’on profitera du bonus.
Quand je parle du temps, je ne réfère pas à la température, au temps qu’il fait (il fait froid, tout le monde le sait), je pense au temps qui est. Le temps représente la seule réalité absolument égale pour tous. La seule objectivité absolue. Et pourtant, la réalité temps se vit de manière fort différente pour chacun chacune.
Drôle de notion que celle du temps. Chaque personne a un rapport au temps unique.
Je crois que j’ai choisi ce sujet pour essayer de changer mon rapport au temps. J’ai toujours l’impression d’en manquer, d’avoir trop de projets, trop de choses à faire pour une journée. Et plus je m’active, plus j’ai le sentiment que le temps passe vite. 24 heures, c’est 24 heures ! D’où me vient cette manie de qualifier le temps ?
Ça m’a longtemps énervée les gens qui, dans des moments de grande anxiété, répétaient l’importance du moment présent, de vivre le moment présent. Ils avaient tellement raison, c’est finalement le seul moment qui existe… et qui nous fait oublier le temps.
Pourtant, jadis coule dans mes veines et dans ma mémoire par la pensée. Jadis peut me rendre nostalgique, triste ou joyeuse. Jadis a façonné celle que je suis devenue. Et le futur alimente des espoirs, des rêves, qui ne prendront peut-être pas vie mais qui alimentent ma pensée, ma créativité. Le passé est mémoire et le futur est anticipation. Le temps n’est réel que dans l’immédiat.
Mais c’est parfois tentant de se réfugier dans le passé ou de laisser nos pensées galoper dans le futur quand le présent fait souffrir ou qu’il est simplement insatisfaisant.
Je vais continuer à réfléchir sur le sujet mais je serais bien intéressée de connaître votre rapport au temps et vos trucs pour éviter cette sensation de manque.
Bon mois de février, bonne Saint-Valentin. Je vais profiter de ce beau mois d’hiver pour jouer dehors et « oublier » le temps.
Josée Fontaine xxx