Le Val-Ouest

Au gré du vent – La santé

« Un esprit sain dans un corps sain ».  « Le bonheur, la richesse, c’est la santé ».  « One apple a day keeps the doctor away »… Des adages sur la santé, il y en a beaucoup.  Le mien, moins populaire mais bien connu de ma famille « Plus tu sues, moins tu chiales ».  Quel que soit l’adage, toujours on parle de l’importance de la santé.  L’accent est souvent mis sur la santé physique, plus concrète et mesurable… et dont la défaillance entraîne plus de compassion que de préjugés.

Pourtant, toutes nos sphères de santé – physique, psychologique, relationnelle, spirituelle – sont étroitement interconnectées.  J’en ai fait l’expérience cet été.  Vous savez que je m’entraîne (physiquement), je mange sainement, je profite de la nature et j’essaie d’avoir une vie équilibrée.  Je pratique l’adage « Un esprit sain dans un corps sain ».  Or, cet été, j’ai subi un mal de pied qui a solidement limité mon entraînement.  Du coup, je me sentais moins confiante, moins forte, moins agile, moins encline à voir du monde, et même un peu dépendante des autres pour certaines tâches.  Ouf, mon moral en a pris un coup!  J’ai beau me dire que c’est temporaire, rationaliser tout ça et essayer de me convaincre de m’intéresser à des activités qui ne sollicitent pas mon pied, mon moral demeure fragile et mon impatience est palpable.  Voyez ce qu’un tout petit pied, d’un tout petit corps, peut avoir comme impact, bien au-delà de la santé physique.

Dans ma croyance profonde de l’interconnexion, j’oserais avancer que mon problème de pied résulte d’un certain état psychologique.  « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies » de Jacques Martel est éloquent sur nos maux et malaises.  Il relie chaque problème physique à une source psychologique.  Je dirais qu’il nous jette en pleine face de grandes vérités qu’on souhaite ignorer.  Notre état psychologique crée des maux qui, à leur tour, influencent notre moral.  La poule ou l’œuf?

On ne contrôle pas tout.  On contrôle bien peu en fait.  Essayons de faire des efforts pour contrôler ce qu’on peut dans nos sphères de santé.  Et rappelons-nous que notre « enveloppe physique » a des  impacts bien au-delà du visible.  Prenons-en soin.

Bon mois d’octobre, bon début d’automne. Profitez de l’abondance des récoltes pour vous alimenter sainement, de la beauté de la nature pour bouger à l’extérieur, respirer l’air frais et jouir des magnifiques couleurs.  Et profitez de l’idée de la saison blanche à venir pour créer des espaces zen dans votre vie.  Côté musique, je suis boulimique ces temps-ci.  Difficile de vous faire une seule suggestion.  Je dois me sentir un peu nostalgique, j’écoute de la musique de mon adolescence, dont Murray Head « Say It Ain’t So ».  Ce sera un souvenir pour les plus vieux et peut-être une découverte pour les plus jeunes.

Josée Fontaine xxx

Lire la chronique précédente : Au gré du vent – Le courage II

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