Le Val-Ouest

Au gré du vent – L’amour, un processus inversé

 

En octobre, je vous partageais ma croyance, et mon expérience, à l’effet que notre cerveau et notre état psychologique influencent grandement notre corps.  Aujourd’hui, une petite chronique pour vous faire part d’une réflexion qui va un peu dans un autre sens.  Ou qui démontre la fluidité et l’aspect bidirectionnel des mouvements entre le cerveau et le corps.  Une réflexion sur l’amour.

Oui, l’amour.  J’ai déjà dit que je ne connaissais pas l’amour avec un grand A mais je ne me lasse pas de me questionner sur le sujet.  Le questionnement me semble infini.  Au cours de ma vie, j’ai pu voir et ressentir des gens qui semblaient vivre un véritable amour.  Ce genre d’état dont le point de départ est visiblement le cœur et qui a un effet d’anéantissement net de la raison.  Même pas une once de raison, juste ces belles émotions qui irradient l’ensemble du corps et du cerveau.  Tout comme je pense que le cerveau, ou les idées, influencent le corps, est-ce que les émotions pures du cœur ont ce même effet sur le corps et sur le cerveau ?

J’avoue que mes réflexions sur l’amour ébranlent un peu mes convictions de fille rationnelle.  Quand le cœur est rempli d’amour, il semble y avoir des phénomènes de connexions chimiques, physiques et électriques qui se moquent de la raison.  Des connexions impalpables, incontrôlables, qui envahissent tout l’espace de l’être, toutes ses dimensions.

Mais pourquoi je vous parle d’amour aujourd’hui ?  Peut-être parce qu’il fait froid, il fait noir, la nuit paraît plus longue que le jour, j’attends impatiemment la neige, Noël s’en vient avec son lot d’obligations et également de retrouvailles…et nous avons tous besoin de câlins et d’un refuge qui pourrait ressembler à une bulle d’amour.  Je vous en parle aussi parce que, malgré quelques constats sur l’amour, ma réflexion demeure inachevée et récurrente.  Pourquoi le si vertigineux et palpitant sentiment amoureux s’affadit avec le temps?  Il pâlit parfois jusqu’à disparaître.  On passe alors de la connexion à l’autre à l’incompréhension de soi.  Je sais, je sais, on évolue.  Dans ce cas toutefois, on a plutôt le sentiment de régresser.

J’en ai pour 1000 ans à me questionner.  Peut-être parce que j’essaie de rationaliser un sujet, un état, qui ne peut l’être, qui se fout des cadres et des convenances.

Je fais cette réflexion profonde sur l’amour en écoutant Occupation double (OD) avec mes filles.  Vous pouvez juger mon mauvais goût, je me juge aussi, mais c’est un laboratoire d’observation qui nous mène d’étonnement en étonnement.  À OD, les gens viennent chercher l’amour.  Ils ont 9 ou 10 semaines pour se convaincre et nous convaincre.  Quelle pression pour développer ce sentiment noble !  Peut-être que je n’ai rien compris à l’amour finalement, d’où mon questionnement intarissable.

Sur ce, je vous souhaite un bon début d’hiver.  Respirez l’air frais, jouissez de la lumière.  Bien heureuse que l’hiver arrive enfin.  C’est court l’hiver, profitons-en.

Une petite chanson douce pour se réchauffer Heart of Gold de Neil Young.

Josée Fontaine xxx

Lire la chronique précédente : La vie en trois temps – Trop tôt, trop peu, trop tard

 

 

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