Le Val-Ouest

Publications de Nicolas Proulx / Chroniqueur

L’Avalé du Val – J’ai 10 ans

Un froid vif et soudain a saisi dans sa pince le redoux de janvier.  Un soleil victorieux gorge de sa lumière le paysage figé.  Dans les champs, les mares formées par les dernières pluies sont devenues de grandes patinoires lisses et brillantes. Mon père me propose d’aller patiner et jouer au hockey, là-bas, en plein

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L’Avalé du Val – Le dernier des Estriens

Je suis Estrien, de cœur, de corps, d’âme et… d’adoption.  Je suis entré dans ce pays en 1988, à 21 ans, par la colline universitaire où mon père est venu me porter un bon soir de la fin du mois d’août.  Depuis mes 18 ans, j’errais comme un chien pas de médaille, peinant à faire

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Lettre à mon ami Gaston Michaud

Cher Gaston, J’ai lu ton dernier livre, La mémoire contagieuse.  Pour t’en parler, j’ai pensé t’écrire une sorte de postface un peu à l’exemple de la préface que tu avais eu la générosité d’écrire, cet automne, pour le mien, mon livre.  Un avant et un après qui, peut-être, se rejoignent dans notre volonté d’expression, comme

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L’Avalé du Val – Chronique à fragmentations

Fin février.  Je tourne en rond dans la maison.  Enfermé en moi-même.  Ma blonde me regarde ne rien regarder à la fenêtre. Arrête de penser à ça, va skier. Je débute, à Montréal, ma formation en écriture cinématographique.  Nous sommes le 11 septembre 2001.  Le matin est clair et ensoleillé.  Nous attendons que commence notre

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L’Avalé du Val – Vingt-trois kilomètres

Février nous arrive comme une boule de ouate qui vient couvrir les poignards de janvier.  Ça me désaligne, ça m’éparpille.  Ça m’embranche au lieu de m’adoucir.  Pas capable de choisir le silence.  Pas capable de choisir la musique.  Pris dans les fibres.  Chaque pensée devient une direction, un lien vers une autre idée reliée à

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L’Avalé du Val – Les branches

Janvier est frette cette année. Janvier c’est toujours frette!  Non.  Des fois y mouille, des fois c’est humide, des fois ça caille comme disent les cousins, des fois, même, c’est doux. Cette année, janvier joue avec nos nerfs.  C’est pas du beau moins douze steady, sec.  C’est pas un gros coup donné à moins vingt-cinq

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L’Avalé du Val – Terres neuves

Ma mère a déménagé à St-Hyacinthe après la mort de mon père.  Elle vit près de ma sœur.  Saint-Hyacinthe, c’est ailleurs, en dehors de mon monde.  Pourtant, j’y ai habité, il y a longtemps.  Un petit logement d’une pièce au centre-ville, en haut d’un bar, le temps d’un contrat comme moniteur auprès d’éducatrices en garderie

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L’Avalé du Val – Des âmes dans un IGA

Des fois, ce qui reste pris, c’est une chanson.  C’est comme ça.  Malheureusement, je ne suis pas parolier.  Des fois, je m’en sacre.  Je la crache quand-même.  Ça sort tout croche évidemment, sans rythme, sans précision, sans ce qu’il faut pour être une chanson digne de ce nom.  Ça devient une chose mal formée, mal

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L’Avalé du Val – Tu peux me suivre si tu veux

On dirait que les chemins m’ont rejeté.  T’as voulu faire ton frais d’écrivain avec nous autres, on te restitue mon gars.  On te jette, on te pitche, on te kicke!  Out!  Fini l’avalé, voilà le laissé à terre, en boule pesante sur le sentier glacé, le vélo perdu dans le bois, les skis cassés, le

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Lancement du livre L’Avalé du Val

Invitation aux gens du Val-St-François au lancement, en pleine nature, de mon recueil de chroniques L’Avalé du Val J’ai eu la chance, au cours des derniers mois, de publier, sur mon blogue et dans le Val-Ouest, des textes  que m’ont inspirés les paysages lors de mes nombreuses randonnées à vélo, en ski ou à pied

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L’Avalé du Val – Marcher aux images

Je marche aux images. Toute la semaine, je suis dans la vie.  Dans l’escalier, à la remise, penché pour flatter le chat, dans la vaisselle.  En même temps, je suis en marge, en train d’écrire.  Écrire, ce n’est pas ici, au clavier, c’est là, debout, les mains dans l’évier, dans l’eau sale et stagnante.  Ce

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L’Avalé du Val – Vacheries

Dimanche dernier, j’ai pris la piste cyclable jusqu’à Lawrenceville. 923e passage.  J’exagère.  Mais pas tant que ça.  Foglia disait qu’à force de rouler dans le même paysage, ce dernier finit lui-même par nous reconnaître. On s’y intègre.  On devient présent dans chaque élément, sujet et objet en même temps.  Il écrivait: Je suis le piquet

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Nicolas Proulx / Chroniqueur

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