Le Val-Ouest

Bonsecours fait volte-face sur la superficie de ses lots de villégiature

Suite à une consultation publique qui avait fait grand bruit le mois dernier, la municipalité de Bonsecours revient sur sa décision de décupler la superficie minimale des lots domiciliaires situés en bordure du lac Stukely, là où se trame un projet de 110 résidences.

Le conseiller municipal Alex Bouthillette a résumé la situation aux citoyens présents par vidéoconférence à la séance du conseil : « Au premier projet de règlement au mois de juin, on avait proposé 40 000 m² (10 acres) comme superficie minimale de lot qu’un propriétaire pouvait lotir. Aujourd’hui, pour le deuxième projet de règlement, on considère que de couper la poire en deux et de proposer 20 000 m², soit 5 acres, comme grandeur de lot minimum autorisé dans [la zone de villégiature] devient une mesure raisonnable. »

M. Bouthillette concède que la consultation publique a fait bouger les choses. « On a entendu plusieurs inquiétudes à la consultation à l’église. Essentiellement de la part des propriétaires en zones de villégiature. Donc le conseil a pris tout le mois de juillet pour bien réfléchir à comment mieux répondre aux besoins et aux intérêts de l’ensemble de la population de Bonsecours. »

L'Info-Val

Une fois par semaine on vous offre le lien vers nos articles les plus populaires

Le maire Jacques David assure que la mise en demeure faite par le promoteur du projet domiciliaire, LSR GesDev, n’avait pas pesé dans la balance. « En réalité, on est dans nos droits d’avoir fait ces changements. Ça n’a pas influencé la décision de réduire la superficie des lots. C’est plus la consultation publique plus les autres mesures qui nous ont amenés à faire ça. »

Le conseiller Bouthillette a tenu à préciser que cette décision tenait entre autres compte des impacts environnementaux potentiels. « C’est une portion du territoire de Bonsecours qui a plusieurs lacs. Il y a le lac Stukely, mais il y a aussi plusieurs petits et grands lacs naturels et artificiels. On est en bordure du mont Orford. Donc on considère qu’avec 20 000 m², on est encore dans la philosophie de vouloir protéger l’environnement. »

Le conseiller au siège #6 a cité en exemple la municipalité de Saint-Denis-de-Brompton qui est aux prises avec des problèmes de pollution dans le lac Desmarais et le Petit lac Brompton. Cette situation est due à l’installation de 400 résidences aux abords des deux lacs ces dernières décennies, chacune ayant ses propres installations de fosse septique. Les élus de Saint-Denis ont adopté à l’unanimité un règlement d’emprunt de 31 M $ pour raccorder ces résidences aux services d’égout et d’aqueduc.

Capture d’écran d’une diapositive présentée lors de la dernière séance régulière du conseil municipal de Bonsecours, le lundi 16 août.

Une nouvelle, un événement à faire paraître?

Ayez le réflexe VAL-OUEST

Lire aussi...