Le Val-Ouest

Budget provincial: les médias communautaires espèrent une aide

L’Association des radios communautaires du Québec (ARCQ), la Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec (FTCAQ) et l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ) demandent au gouvernement provincial d’inclure des mesures d’appui concrètes pour les médias communautaires dans le budget qui sera déposé le 12 mars, à l’Assemblée nationale.

Les trois organismes porte-parole somment le gouvernement :

  •  De créer un fonds d’urgence qui contribuera à la pérennité de l’ensemble des médias communautaires aux prises avec des baisses de leurs revenus publicitaires;
  • De respecter, de renouveler et d’accroître considérablement l’engagement pris par le gouvernement du Québec en 1995 d’investir une partie de son budget publicitaire dans les médias communautaires;
  • D’augmenter de façon significative et d’indexer annuellement le Programme de soutien aux médias communautaires (PAMEC), géré par le ministère de la Culture et des Communications, qui n’a pas été bonifié depuis quelques années.

« Il incombe au gouvernement du Québec d’investir de manière responsable dans des entreprises d’ici pour livrer ses messages au plus grand nombre de citoyens possible au lieu de recourir à des plateformes numériques étrangères. Les médias communautaires sont présents sur tout le territoire, ce qui garantit à la population un accès équitable à l’information gouvernementale, peu importe la situation géographique », affirme le président de l’ARCQ, François Carrier.

Les trois organismes ajoutent que les actions revendiquées s’avèrent nécessaires alors que les radios, les télés et les journaux communautaires – dont Val-Ouest – s’efforcent de maintenir leurs acquis pendant que les entreprises et les gouvernements, dont celui du Québec, poursuivent l’achat d’annonces publicitaires sur des plateformes comme Facebook et Instagram.

L'Info-Val

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Ces médias forment une grande partie de la relève professionnelle en communication, effectuent un travail d’information unique et
indispensable, notamment lors d’événements climatiques (ex., feux de forêt, inondations, etc.), et sont parmi les principaux diffuseurs des actualités quotidiennes et culturelles québécoises.

« Les investissements faits par le gouvernement vont directement aux services à la population et non dans les poches d’actionnaires. L’argent se retrouve directement investi dans la production de nouvelles et d’émissions locales », précise le président de l’AMECQ, Joël Deschênes.

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