Mars.  Ça fait un an que nous sommes en confinement.  En cette période où l’attente peut causer de l’impatience, j’ai envie de vous parler de bienveillance.  Je souris toujours quand je dis ce mot.  Bienveillance.  Un mot doux devenu férocement à la mode dans les dernières années.  Une de mes sœurs est aussi allergique au mot bienveillance que je le suis à « 2.0 » qui succède une multitude de mots.  Un mot, un chiffre, tous deux galvaudés au point d’en oublier la définition.

Concentrons-nous alors sur la définition du mot.  Bienveillance : « Disposition favorable envers autrui ».  Réducteur à mon avis.  Je crois que la bienveillance commence d’abord par soi-même.  Être bon, doux, généreux envers soi-même et envers les autres.

Je suis bienveillante envers moi-même lorsque je prends conscience de mes besoins pour maintenir mon équilibre et que je me réserve un espace-temps, un espace-lieu ou un espace-cerveau pour prendre action.

Concrètement, moi, Josée, je me fais du bien en :

·       Marchant dans la forêt au moins une fois par semaine ;
·       Dansant et chantant dans l’écurie à chaque matin ;
·       M’entraînant physiquement pour me libérer l’esprit ;
·       Cuisinant et en mangeant des repas santé savoureux.  (Je n’ai pas de mérite, ce n’est pas un effort.  Ni de cuisiner, ni de manger santé…et je me permets des chips régulièrement)…

Hmmm, ça tourne pas mal autour de la santé tout ça.  Santé mentale, santé physique, santé digestive… Santé globale en fait.  Il y a tellement de choses sur lesquelles je n’ai pas de contrôle, j’essaie au moins de prendre le contrôle sur ce qui me fait du bien.

Envers les autres, mon plus grand acte de bienveillance est sans doute d’être suffisamment à l’écoute pour les rejoindre et agir en fonction de ce qu’ils sont et ce qu’ils aiment.  La bienveillance envers autrui commande, je crois, une certaine dose d’empathie.  L’empathie, un autre mot galvaudé au point d’en être brûlé, calciné.  La véritable empathie, c’est sans doute le travail d’une vie.  J’y reviendrai, c’est un sujet qui mérite l’exclusivité d’une chronique.

Concrètement, moi, Josée, je fais du bien à :

·       Mon amie E, en lui préparant un repas qu’elle aime (je parle encore de bouffe !!) ;
·       Ma fille M, lorsque je l’écoute et l’encourage dans ses projets ;
·       Mon ami R, qui a une grosse famille, en lui donnant des bacs de linge ;
·       Mes voisins en leur apportant des légumes du jardin…

La bienveillance, c’est un état d’esprit ou un acte?  Les deux sans doute.  L’état d’esprit donne vie au geste.  Et les gestes de bienveillance diffèrent d’une personne à une autre.  Il n’y a pas de « one size fits all » dans la bienveillance.  Il y a l’écoute, l’accueil et le respect de soi et des autres pour rejoindre et faire plaisir.

Je vous laisse identifier vos gestes de bienveillance envers vous et les autres et je vous partage un exercice de cohérence cardiaque pour ralentir et apaiser (https://www.youtube.com/watch?v=dGJkzyKHKUE).  C’est un bon début pour réfléchir à notre équilibre individuel.

En terme musical, un bonus aujourd’hui :  Deux chansons.

« Worthy » de Madison Watkin (https://www.youtube.com/watch?v=K5Yzl_t7xZw).  C’est une amie qui me l’a fait découvrir.  Regardez la vidéo.  De toute beauté.

« Les gens qui doutent » d’Anne Sylvestre (https://www.youtube.com/watch?v=uLsjlOLNnJs), cette grande dame de la chanson française, décédée en 2020, mais qui me berce et m’enchante depuis plus de 30 ans par sa sensibilité et son humour.

Bon mois de mars, le printemps s’en vient ! Profitez-en pour être doux avec vous et avec les autres.

Josée Fontaine xxx

Lire la chronique précédente : Au gré du vent – L’amour