Le Val-Ouest

La puce à l’œil – Le Plongeur de Stéphane Larue

Résumé

Nous sommes à Montréal au début de l’hiver 2002. Le narrateur n’a pas vingt ans. Étudiant en graphisme, il dessine depuis toujours et veut devenir bédéiste et illustrateur. Mais depuis des mois, il évite ses amis, ment, s’endette, aspiré dans une spirale qui menace d’engouffrer sa vie entière : c’est un joueur. Il joue aux loteries vidéo et tout son argent y passe, de même que celui qu’il emprunte à sa copine Marie-Lou et à son cousin Malik. L’hiver installé, il se retrouve à bout de ressources, sans appartement.

Il devient plongeur au restaurant La Trattoria, projeté dans un rush dès le premier soir. Le cuisinier qui l’accueille et lui donne son training accéléré, c’est Bébert, ogre infatigable au bagou de rappeur, encore jeune à vingt-cinq ans mais qui a travaillé partout, déjà usé par l’alcool et le speed. Pendant un mois et demi, ils enchaîneront ensemble les shifts de soir et les doubles, et Bébert tiendra auprès du plongeur le rôle de mentor malgré lui et de flamboyant Virgile de la nuit. On découvre ainsi le train survolté d’un restaurant à l’approche des fêtes et sa galerie mouvante de personnages, propriétaire, chef, sous-chefs, cuisiniers, maîtres d’hôtel, serveuses, busboys et suiteurs.

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Détails

Auteur : Stéphane Larue
Titre : Le Plongeur
Date de parution : juin 2018
Éditeur : LE QUARTANIER
Sujet : Littérature québécoise
ISBN : 9782896983834 (289698383X)

Ce que j’en ai pensé

Ouf! C’est intense. Quel premier livre, dis donc! Comment peut-on survivre plus de 6 mois avec des trains de vie pareils? Le plongeur nous entraîne tête première dans sa descente aux enfers. À coups de phrases courtes, descriptives et punchées. Peu d’aération permise dans la lecture. Des pages entières couvertes d’une écriture tellement serrée qu’elle en devient anxiogène (NON!! Arrête! Ne va pas vers les machines!!) avec heureusement une petite fenêtre qui s’ouvre vers la fin, nous permettant d’avaler une grande goulée d’air… et d’espérer.

 

2 avis au sujet de « La puce à l’œil – Le Plongeur de Stéphane Larue »

  1. Je ne connais pas ce Stéphane Larue mais je connais son ambiance : La Trattoria, le resto italien connu pour ces pizzas au four à bois, l’univers de la BD québécoise, en forme d’acné, avec ses éruptions puis ses accalmies… À une certaine époque ( je ne dirai pas laquelle) il fallait vraiment y croire pour être bédéiste. Gloire à ceux/celles qui y ont cru !… Et qui demeurent.

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