Le Val-Ouest

Au gré du vent – La famille

Dimanche matin, 6h30, je me dis que je vais terminer ma chronique de mai en prenant un café.  Dès cette première phrase, certains peuvent penser que je n’ai pas d’équilibre… la pression tôt le matin… le travail la fin de semaine.  Je vous rassure, je suis une lève-tôt, très tôt même, et j’adore écrire.  En faisant le café, je tombe sur cette citation de George Burns : « Le bonheur, c’est d’avoir une grande famille aimante et tricotée serrée, mais dans une autre ville ».  Éclat de rire.  La chronique de mai porte justement sur la famille.  En février, j’ai éclaté le « carcan » de l’amour avec un grand A.  En mai, j’ai envie de faire la même chose avec le concept de famille.

Pour certains, la famille, ça éduque, ça rassure, ça protège.  Pour d’autres, la famille peut stresser, limiter, emprisonner.  Les réalités différent, mais rares sont ceux et celles qui restent neutres quand on évoque la famille.

Quand j’habitais « en ville », à chaque année, il y avait une « Fête de la famille » organisée dans des parcs.  Fête très traditionnelle avec des activités pour les enfants, les fameux jeux gonflables et les mascottes qui effrayaient ma fille.  Le concept de la famille a pourtant bien évolué au fil des ans.  Comme le concept du travail, mais à une vitesse différente, ce qui fait qu’on réalise moins le changement.  D’un concept de famille traditionnelle, définie par les liens sanguins, on parle maintenant de famille biologique, famille naturelle, famille d’accueil, famille reconstituée, famille d’adoption, etc.  On éclate la définition pour inclure les gens qu’on aime, qui sont près de nous, mais bien souvent aucunement liés par le sang.

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Bien que le concept s’éclate, la notion d’attachement viscéral demeure présente quand on réfère à la famille.  On dit souvent : « Je l’aime comme une sœur », « C’est ma deuxième mère », « Je suis comme une famille d’accueil ».  Rien à voir avec le sang ou les gènes, mais totalement en lien avec l’attachement.

Les animaux et la nature ont beaucoup à nous apprendre à ce sujet.  Des unions parfois surprenantes.  L’instinct animal fait son œuvre :  les femelles « mettent bas », nourrissent et protègent leurs bébés, et leur apprennent très tôt à se débrouiller.  Et les petits rejoignent le troupeau.  Un troupeau où les chèvres ont adopté une maman jument, le bœuf protège l’ensemble des animaux et apprend aux plus petits à se défendre.  Et les chevaux tissent, ou pas, des liens entre eux.  Comme une famille d’aujourd’hui.  Des regroupements de cœur, plutôt que forcés.

J’ai envie de faire un lien avec la diversité et l’inclusion dont on parle beaucoup ces temps-ci en milieu de travail.  Ces réalités s’appliquent tellement bien au concept de famille moderne qui se veut large et inclusif.

Bien que j’encourage une approche bien large de la famille, quand je pense famille, je pense à ceux et celles avec qui je me sens bien et j’ai souvent en tête une vision de grande tablée, de danse en ligne et de karaoké.  Mes « tounes » karaoké et danse en ligne préférées : « Just the Way You Are » (Bruno Mars) et « Good Time » (Alan Jackson…)

Bon mois de mai, dansez et chantez, en famille ou seul(e), ça fait un bien fou au moral.

Josée Fontaine xxx

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