Le Val-Ouest

Échos intérieur…

Chronique 1 : Échos intérieurs…

Au milieu du brouillard d’un esprit éparpillé, des pensées flottantes à celles qui déchirent, un labyrinthe parfois indéchiffrable se dresse. Au milieu des contradictions, une envie parfois s’élève; si seulement tout pouvait être plus simple! Penser à changer de vie, penser à tout reprendre à partir de zéro.

Certains pensent aux voyages, une escapade, un congé du quotidien. Mais si le problème est dans l’esprit, changer d’environnement pour un moment n’est que synonyme de prendre une pilule de Tylenol pour soulager la douleur. Mais, le temps passe et dès le son d’applaudissements d’un atterrissage d’avion réussi écoulé, c’est le retour d’une douleur qui n’a jamais été guérie, juste oubliée.

Le monde des idées, un dur fardeau!

On peut se demander comment faire pour alléger le fardeau du monde des idées, de se débarrasser de ce dialogue incessant, de se recentrer sur qui nous sommes vraiment avec ce qui nous importe réellement.  Cela semble être une tâche qui est sans cesse renouvelée, telle la pierre que Sisyphe devait rapporter au sommet de la montagne pour le restant de ses jours.

À partir de là, une mentalité s’impose, notre interprétation du monde reprend le dessus sur l’expérience actuelle; nous pouvons nous morfondre et lutter contre ce qui nous arrive ou bien accepter la situation.

Lutter contre les pensées qui viennent, et ressentir de la frustration face à ceux-ci ne fait qu’entraîner plus de pensées néfastes menant à un cycle vicieux. On pense souvent à quoi faire de plus pour s’en sortir, mais on ne pense pas souvent à quoi faire de moins.

Mettre le monde en pause garant d’une quiétude

Reculer d’un pas, sortir de cet état rempli de contradictions, le temps d’un instant, de voir le monde autour de soi émaner tout ce qui existe en dehors de nous-mêmes. Reculer encore un peu et se voir soi-même dans cette orchestration de vie et réaliser qu’à ce moment même, rien ne peut être différent de ce qui est. Tout se déroule, tout s’opère, un souffle à la fois et dans cette prise de conscience s’installe une paix soudaine.

Il ne fallait pas chercher à faire plus, à partir loin, mais à faire moins, ici et maintenant. Dans ce calme retrouvé suite à une acceptation de la condition présente, quelque difficile qu’elle soit, est le commencement du commencement d’une série d’étapes qui ensemble consistent en la guérison.

L’acceptation de la contingence gage de paix inattendue

Dans l’état d’absurdité éprouvé à la vue d’un acte injuste qui se produit devant nous auquel nous nous sentons impuissant, devant les déceptions imprévues et l’éveil de l’esprit quant à sa place en ce vaste univers, des penseurs, tel qu’Albert Camus nous indique que ce n’est pas là une raison de se perdre dans un nihilisme, dans un effroi de la vie, mais bien au contraire, qu’il s’agit d’une occasion de déclencher en soi la révolte, et cette révolte commence par l’acceptation. L’acceptation de nos êtres limités, l’acceptation de nos tâches quotidiennes, aussi fades et répétitives semblent-elles, l’acceptation entière de notre vie afin de se révolter à part entière; de décider de vivre quand tout se glace. Dans cette traversée, un changement drastique survient, celui d’une paix inattendue…

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