Les groupes de citoyens qui œuvrent pour la protection de l’environnement dans le Val-Saint-François sont en mode concertation. Plusieurs d’entre eux se sont récemment retrouvés à Richmond pour une rencontre. L’activité était une initiative du comité Vers un Val vert.
« Nous souhaitons réseauter entre nous. Voir s’il est possible de travailler ensemble », explique Élyse Audet, membre de Vers un Val vert et facilitatrice de la soirée. Le résultat fut au-delà des attentes des organisateurs. Environ 25 personnes ont démontré un vif intérêt à mobiliser leurs énergies.
Importance de la concertation
« C’est vraiment porteur de nous rassembler. Nous pouvons échanger sur nos vécus liés aux enjeux que nous défendons. Ça ranime notre flamme et nous donne envie de poursuivre nos engagements », affirme Michèle Laberge des AmiEs de la Terre de l’Estrie.
Émergence d’idées et de projets
L’activité a permis l’émergence de nombreuses idées. Par exemple, les groupes pourraient se joindre au réseau Demain le Québec et créer des alliances avec le Conseil régional de l’environnement de l’Estrie. On a aussi discuté de la possible création d’une boîte à outil pour soutenir les comités. Ou encore, de mettre en ligne une carte interactive pour présenter les différentes initiatives citoyennes sur le territoire.
Enjeux environnementaux dans le Val
Quels sont les enjeux environnementaux de l’heure dans le Val-Saint-François? Les collectifs en ciblent plusieurs. Parmi ceux-ci : les activités minières, l’utilisation des boues d’épuration dans les champs agricoles et la possible implantation d’éoliennes dans la région. De même, on veut inciter les municipalités à devenir « bleues », c’est-à-dire de s’engager pour la protection de l’eau. Et enfin, les groupes se sont dits inspirés par Opération Verre vert, de Racine, qui a mobilisé les citoyens à la récupération du verre. À cet égard, ils souhaiteraient s’assurer que le carton et le plastique sont bel et bien récupérés et recyclés convenablement dans le Val.
Une première et pas une dernière
Les regroupements présents ont convenu de créer d’autres activités du genre dans le futur. « Il a fallu restreindre le temps de parole de chacun. Nous avions beaucoup à dire. De telles rencontres, c’est clairement un besoin dans la région », conclut Élyse Audet.
À LIRE AUSSI dans le Val-Ouest :
Des conteneurs intelligents qui réjouissent Opération Verre-Vert
Un projet immobilier « contre nature » à Cleveland (chronique)
