Le Val-Ouest

La conseillère de Bonsecours inspirée par la mairesse de Montréal

Depuis l’élection partielle qui s’est tenue le 27 novembre, la municipalité de Bonsecours compte une femme au sein de son conseil. La candidature de Valérie Descôteaux s’inscrit dans le cadre de la récente vague de femmes portées au pouvoir.

« Avec l’élection de la mairesse Valérie Plante, mon intérêt a décuplé. Il y a vraiment eu un effet », reconnait Mme Descôteaux. L’élection de son homonyme à Montréal conjuguée aux nouvelles mairesses élues à l’automne 2021 et à l’ajout de nouvelles députées provinciales en octobre dernier sont venus sceller le tout.

« Aux prochaines élections [de 2025], je vais me présenter », s’était-elle alors juré. Or en mai dernier, le précédent conseiller municipal, Steve Arès, quitte son poste. « J’ai pris l’été pour y penser. J’ai parlé aux gens autour de moi. En fait, j’ai tâté le pouls », se remémore la nouvelle conseillère au siège # 1.

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Colistière alliée et bonne campagne

L’avis public d’élection de la municipalité de Bonsecours est publié en octobre. Sa décision prise, Valérie Descôteaux présente sa candidature. Une autre citoyenne, Geneviève Simon, fait de même. Les deux femmes se connaissent du conseil d’établissement de l’école primaire Notre-Dame-de-Bonsecours, où elles siègent en tant que parent.

Ensemble, elles décident de mener une campagne positive. « On se disait : ‘Pourquoi pas? Il y a pas de femme au conseil. On va envoyer un message fort qu’il y a deux jeunes femmes qui sont prêtes à se présenter!’ »

Débute alors une campagne électorale traditionnelle où Mme Simon pose des pancartes et distribue des dépliants. Mme Descôteaux fait du porte-à-porte dans les rangs de Bonsecours pour se faire connaitre. L’exercice la surprend.

« Il y a toutes sortes de choses qui m’ont été racontées. De l’histoire, des familles, des commerces qui ont fermé… J’ai appris énormément. C’était comme un cours en accéléré sur Bonsecours. Ç’a été vraiment pertinent et enrichissant! »

« Ça m’a donné un bon coup de sonde de la population. Je trouve ça super pertinent parce qu’aujourd’hui, dans mon travail [de conseillère], je vais mieux connaitre les gens pour qui je travaille. »

Valérie Descôteaux discute avec le maire Jacques David.
La conseillère Valérie Descôteaux discute avec le maire Jacques David lors de la séance du conseil municipal du 5 décembre.

Inclure tout le monde

Les dossiers restent nombreux et majeurs à Bonsecours. On n’a qu’à penser au développement domiciliaire du Domaine Stukely, devant les tribunaux, ou des passages de camions sur le 5e Rang. Dans les deux cas, on a affaire à des citoyens des grandes villes qui cherchent la quiétude de la région pour s’établir.

En tant que membre du conseil d’établissement de l’école primaire, Valérie Descôteaux a pu constater ce mini boom à Bonsecours. « À l’école, on a beaucoup plus de familles qu’on avait. Là, on a un enjeu d’espace. Avant, on avait un enjeu d’être toujours sur la limite acceptable [du seuil minimal d’élèves] ».

À ce moment, le ministère de l’Éducation jonglait avec l’idée d’imposer des classes triple niveau à Bonsecours, afin de maintenir ouvertes les classes. L’établissement s’est battu et, aujourd’hui, la question ne se pose plus avec le nombre d’élèves actuel.

La nouvelle conseillère Descôteaux reprend le flambeau laissé par la conseillère Jocelyne Tessier, qui avait délaissé son poste en avril 2020. « On travaille pour des gens. Dans ces gens-là, il y a des femmes aussi. Les préoccupations des femmes ne sont pas toujours pareilles à celles des hommes. Je trouve ça pertinent d’avoir une femme qui représente les femmes à Bonsecours. D’avoir un son de cloche qui est un peu différent de temps en temps, ça fait du bien », conclut la partisane de Valérie Plante.

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