Le Val-Ouest

La pénurie de main-d’œuvre continue de frapper la région

« La pénurie de main-d’œuvre, ça fait longtemps qu’elle est vécue dans le Val-Saint-François, mais ça s’est beaucoup amplifié dans les dernières années », résume Marie-Soleil Maurice, agente de Place aux jeunes, un organisme qui veille à l’implantation des jeunes travailleurs en région.

Pour la députée fédérale de Shefford, Andréanne Larouche, la situation s’est accélérée dans les derniers mois. « La pénurie de main-d’œuvre est un problème que la majorité des secteurs vit et il est encore plus important cette année. » À cet effet, elle questionne les effets de la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE) sur la motivation de certains à réintégrer le marché du travail.

Recruter à l’étranger

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« Que ce soit au sein des restaurants, des hôtels et des organismes communautaires ou même chez les agriculteurs, le manque de main-d’œuvre est criant », poursuit Mme Larouche.

Pour de plus en plus d’entreprises, l’ultime solution consiste à recruter des employés étrangers, comme l’ont fait BRP à Valcourt et Lemay outillage à Bonsecours. Notre texte portant sur un séjour exploratoire de Place aux jeunes dresse d’ailleurs le portrait de quatre nouveaux arrivants travaillant pour des entreprises du Val-Saint-François.

Cependant, les délais et la bureaucratie engendrée rendent difficiles l’embauche de cette main-d’œuvre dans des délais rapides. De plus, les travailleurs étrangers temporaires ne peuvent représenter plus de 10 % de l’effectif des entreprises. Toutefois, La Presse nous apprenait que des négociations en cours entre les gouvernement Trudeau et Legault permettraient de relever cette limite à 20 %.

Des secteurs plus touchés que d’autres

Du côté du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, on affirme que malgré les enjeux de capacité de la main-d’œuvre, les soins de santé et de services sociaux demeurent sécuritaires en Estrie. Des mesures ont été instaurées afin de réduire la pression sur les équipes tout en maintenant l’accessibilité des services pour la population.

Ainsi, 8 lits de soins de courte durée et 70 autres de surcroît ont été fermés pour la période estivale à Granby et Sherbrooke, 2 lits de soins intermédiaires l’ont aussi été à Lac-Mégantic et les heures d’ouverture des urgences de Coaticook ont été modulées pour un mois.

Il arrive également que des ambulances soient détournées et que des chirurgies non urgentes soient reportées, indique la direction du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, qui assure exercer une vigie constante et s’ajuster quotidiennement.

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