La Berce du Caucase: véritable fléau
Quatre municipalités du Val-Saint-François (Racine, Valcourt, Canton de Valcourt et Maricourt) luttent depuis 2017 contre la plus grande invasion connue de berce du Caucase au Québec. Après s’être investies dans cette lutte avec la collaboration de partenaires financiers, dont le programme Prime-Vert du MAPAQ, et observé une grande amélioration de la situation, les municipalités demandent un ultime coup de pouce financier et ainsi atteindre un stade de contrôle de l’envahissement. Et ce, afin d’éradiquer la redoutable Berce du Caucase!
La berce du Caucase s’étend désormais jusqu’à 50 km sur les berges du ruisseau Brandy et de la rivière Noire, de la municipalité de Racine à celle d’Acton Vale dans la MRC d’Acton. Rappelons que la berce du Caucase est une plante envahissante reconnue pour provoquer d’importantes brûlures à la peau. Implanté depuis plusieurs années, un réservoir de graines dans le sol tendra à s’épuiser si des mesures de contrôle sont encore appliquées pour minimalement les 3 prochaines années.
Selon Nicolas Trottier, président de la firme Quadra Environnement et responsable des activités de contrôle depuis 2017 : « la lutte contre la berce du Caucase est relativement récente au Québec et les données ne sont pas encore tout à fait définies quant à la capacité de survie des graines dans le sol. Les dernières études ont démontré que des graines sont encore viables après 7 ans dans le sol. On parle également d’une espèce dont un seul individu est susceptible de produire près de 20 000 graines. On doit raisonnablement s’attendre à des travaux de lutte sur une période de 10 ans pour éviter que la berce du Caucase ne se réimplante dans le milieu contrôlé ».
Le financement obtenu jusqu’à maintenant a permis de mettre en place certaines stratégies de lutte fort prometteuses dont les résultats pourront être connus dans 2 ou 3 ans.
Demande de financement supplémentaire
C’est pourquoi les quatre municipalités impliquées dans la lutte demandent une aide supplémentaire pour poursuivre la lutte et arriver à démontrer sur le terrain le nombre d’années nécessaires pour vaincre une invasion aussi sévère. Les citoyens de la petite municipalité de Racine, qui compte moins de 1500 habitants, ont déjà beaucoup contribué à cette lutte.
Le maire, monsieur Mario Côté, souhaite vivement que la collaboration de partenaires financiers se poursuive : « À Racine, nous avons investi de notre poche plus de 50 000$ pour contrôler cette plante que personne ne connaissait il y a de cela moins de 10 ans. C’est un énorme effort financier pour notre municipalité. Le conseil municipal souhaite demeurer impliqué, mais compte sur des partenaires externes pour régler cet important problème environnemental, économique et de santé publique ».
La contribution de partenaires à l’échelle de la MRC, de la région de l’Estrie et du Québec sera nécessaire pour arriver à bout de cette problématique importante tant au niveau économique, environnemental ainsi qu’au niveau de la santé publique.
Vous voulez en savoir plus: regardez le reportage vidéo de la conférence de presse donnée à Racine le 11 juillet dernier.
Cette vidéo est offerte gracieusement par TVME Valcourt canal 105.
