« Le projet d’agrandissement du parc national du Mont-Orford [PNMO] progresse. […] Selon l’échéancier actuel, les audiences publiques pourraient avoir lieu en 2023 », affirme le service des relations de presse du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.
Il y a un an, le Ministère parlait plutôt d’une audience publique en 2022 pour un agrandissement en 2023. On en est présentement à la finalisation des acquisitions de terrains et de l’élaboration du concept d’aménagement.
Jusqu’ici, 44 km2 de terrains ont été acquis en vue de l’agrandissement. Ces lopins sont situés sur le territoire des municipalités de Racine, Saint-Denis-de-Brompton, Canton d’Orford et Canton de Melbourne.
Il est possible de consulter la carte du projet d’agrandissement du parc national pour en avoir un aperçu. À ce jour, 26 M $ ont été alloués pour les acquisitions immobilières destinées à ce projet.
Racine, futur point d’accès?
À Racine, « on perd 38,8 % de notre territoire », indique le maire Mario Côté lors de la plus récente séance du conseil municipal. « Il faut qu’il y ait des retombées » parce que « si tout le monde va au parc Orford puis qu’il passe par Saint-Denis, on va avoir de la misère à en voir la couleur. »
C’est dans cet objectif que la municipalité a présenté à la SÉPAQ l’idée d’être le point d’accès du futur agrandissement. « On aimerait éventuellement que Racine devienne la porte d’entrée du parc du Mont-Orford, secteur Racine. C’est-à-dire que les gens transigent par le village pour venir profiter des activités du parc. Donc sur les autoroutes 10 et 55, ce serait marqué ‘Parc national du Mont-Orford, secteur Racine’ », indique le maire Côté.
Quelques oppositions en cours de route
On dit que l’idée a été bien reçue et que le dialogue va bien avec la SÉPAQ. On se rappellera que la municipalité de Racine s’était opposée à plus d’une reprise aux premiers plans du projet, qui prévoyaient des expropriations au chemin Flodden et un stationnement près du lac Miller.
L’un des derniers points litigieux reste la construction, par la SÉPAQ de sept chalets rustiques tout près des installations de Laö Cabines. En juin dernier, le député de Richmond, André Bachand, avait visité l’entreprise de Racine et été tenu au fait du dossier.
Les terrains déjà acquis dans la région par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs sont accessibles à ceux et celles qui le désirent. Ce n’est qu’une fois l’ensemble des terrains annexés qu’ils auront officiellement le statut de parc national.