Je traverse le paysage, je suis traversé par le paysage, je suis avalé par le paysage…
Faut quand-même pas capoter! Les paysages, ça peut aussi nous digérer parfois. On peut s’en trouver complètement rejeté telle une petite crotte dure qui déboule le chemin sans appartenir à rien ni à personne.
Façon d’exprimer mon down saisonnier. Pour être honnête, dans le creux de l’automne, j’ai souvent remplacé les fonds de rangs par des fonds de sacs de chips, les douces montées par des rages de sucre, les longues rides pleines de sens par des grosses poutines extra sauce. Mon année a été une sorte de marathon de beaux paysages et de beaux sentiments. Un moment donné paraît que tu pognes un mur. Pour certains, c’est l’alcool et les autres droyes, dans mon cas ça été les nonionnes rings pis les vidéos de chats.
L’inspiration est donc au point mort. C’est correct. J’ai pensé en profiter pour faire une chronique-bilan-2020… Trop gros. On mettra des mots sur cette année-là plus tard. J’ai alors eu l’idée d’une rétrospective en photos. Tout simplement.
Bon regard!
Identité. Janvier, piste cyclable de Racine.
Solitude. Février, Canton de Valcourt.
C’était encore plein de lumière. Mars,
rue de l’Église vers Bonsecours.
Capture du temps. Avril,
chemin de Béthanie.
Mon père. Mai, piste cyclable, Racine.
Les deux mondes. Juin, rang 1, Racine.
Les miettes. Juillet, Canton de Melbourne.
Décor d’été. Août, piste cyclable, Racine.
Monter vers le ciel. Septembre,
montée Gagnon, Racine.
Paix. Octobre, Racine.
Doigts d’honneur aux laideurs du monde.
Novembre, route 243, Racine.
L’adopté et le natif. Décembre, Racine.