Le Val-Ouest

L’entente des loisirs prolongée d’un an, mais il manque d’arbitres

Bonsecours emboite le pas aux autres municipalités du Val-7 et accepte de prolonger l’entente des loisirs jusqu’au 31 décembre 2023. La municipalité avait exprimé son désir de ne pas renouveler l’entente qui vient à échéance à la fin de l’année.

« On est venu à la conclusion que la municipalité de Bonsecours s’engagerait pour une autre année comme les autres municipalités l’ont fait ultérieurement », s’est exprimé le conseiller municipal André Leduc.

L’actuelle entente intermunicipale des loisirs avait été mise en place le 1er janvier 2019. Un comité de suivi a été créé lors des récentes négociations en vue du renouvellement. « C’est un bon ajout. On va discuter encore le restant de l’année pour avoir une entente l’année prochaine », poursuit M. Leduc.

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Pas de facture surprise

L’entente intermunicipale des loisirs englobe le hockey mineur, le patinage artistique, le soccer, la piscine et les camps de jour. Ces activités prennent place dans des installations de la Ville de Valcourt, principalement à l’aréna, propriété de BRP.

Le retrait de la municipalité de Bonsecours faisait craindre le pire pour la saison 2022-2023. Les jeunes Bonsecourois inscrits aux activités de hockey et de patinage artistique risquaient d’avoir une surcharge d’environ 300 $ à payer une fois l’entente originale échue au 31 décembre.

Le directeur des loisirs à la Ville de Valcourt, Alain Martel, redoutait le moment où il aurait à présenter la facture aux parents de Bonsecours. « Mon inquiétude pour janvier, elle vient de s’atténuer. C’est une bonne nouvelle. »

Manque d’arbitres, mais pas de joueurs

Il peut ainsi se concentrer sur un autre dossier chaud dans le monde du hockey mineur : la pénurie d’officiels. « C’est difficile. On est vraiment limite. À l’occasion, il faut faire appel à des arbitres de l’extérieur. C’est généralisé à travers le Québec », mentionne M. Martel.

Faute d’arbitres, l’association Hockey Sherbrooke mentionnait en début de saison avoir dû annuler des parties. À cela, s’ajoute un récent changement fiscal qui oblige les arbitres à fournir un T4 dès que leur salaire dépasse 500 $. Cette nouvelle disposition diminue leurs revenus et en décourage certains, dont plusieurs retraités.

« Ça fait mal à l’industrie de l’arbitre au Québec. Les gens qui faisaient ça par plaisir, ça leur donnait un petit surplus. Ça arrondissait leur fin de mois. Il y en a gros qui ont lâché », se désole Alain Martel.

Les officiels se font rares, mais le nombre d’inscriptions se porte bien du côté du hockey mineur. « Dans les pré-novices et novices, on a du 25-30 inscriptions. Si ça continue, on va éventuellement être capable de faire deux clubs par catégorie », constate M. Martel.

Alors que notre « sport national » continue d’attirer les jeunes, leurs parents et entraineurs affichent de plus en plus fréquemment de mauvais comportements à l’aréna. Il y a quelques jours, Hockey Québec a lancé une campagne visant à changer la culture de violence et d’intimidation qui prévaut à l’heure actuelle.

 

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