Le Val-Ouest

Les Cowboys Fringants, le Val et l’environnement

Le décès récent de Kar Tremblay, le chanteur du groupe Les Cowboys Fringants a provoqué une onde de choc dans tous le Québec et, plus largement, dans toute l’Europe francophone. Avec plus de deux décennies à raconter le Québec, le groupe aura touché le cœur de plusieurs générations. Il aura aussi permis de mettre de l’avant des revendications sociales et environnementales fortes. Et, pour notre plus grande fierté, les Cowboys se sont retrouvés dans le Val-Saint-François pour plusieurs de leurs productions.

Du moulin à laine d’Ulverton, au « Gunter » de Richmond

C’est tout d’abord le pont couvert en bois, dont la première construction remonte à 1885 et qui enjambe la rivière Ulverton jusqu’au vieux moulin à laine, qui a servi d’arrière-plan à l’affiche du film-concert des Cowboys Fringants : L’Amérique pleure. Sortie en 2021, cette production montre l’attachement du groupe au territoire du Québec. On y retrouve d’ailleurs des prises de vues du Val-Saint-François !  Il faut aussi savoir que c’est dans le bar (le « Gunter ») de l’Hôtel Grand Central de Richmond, en opération depuis 1880, que le groupe a enregistré son vidéo-clip pour la chanson « Sous-sol ». Mais ce n’est pas tout ! Dans le vidéo-clip le plus récent des Cowboys pour la magnifique chanson « Ici-bas », le personnage principal est joué par une personne très active dans le milieu culturel de la région. C’est en effet Donald Dubuc, conteur et câleur de danse traditionnelle que l’on peut suivre dans cette histoire touchante chantée par Karl Tremblay.

Un engagement environnemental à faire vivre ici et ailleurs

L’attachement des Cowboys fringants à l’histoire du Québec, à sa population et à son territoire est empreint d’une grande humanité qui a su rejoindre un public toujours plus grand. Mais les paroles du groupe, c’est aussi un engagement environnemental très fort qui nous rappelle que justice sociale et environnementale vont souvent de pair.  Le groupe a d’ailleurs mis sur pied une fondation en 2006 qui vise à : « Mettre leur musique au service d’une gestion saine, respectueuse et réfléchie de l’environnement ».

En voici quelques extraits :

« Plus rien », Les Cowboys Fringants

Tout ça a commencé il y a plusieurs années
Alors que mes ancêtres étaient obnubilés
Par des bouts de papier que l’on appelait argent
Qui rendaient certains hommes vraiment riches et puissants

Et ces nouveaux dieux ne reculant devant rien
Étaient prêts à tout pour arriver à leur fins
Pour s’enrichir encore ils ont rasé la terre
Pollué l’air ambiant et tari les rivières

« L’Amérique pleure », Les Cowboys Fringants

Moi je traîne dans ma remorque
Tous les excès d’mon époque
La surabondance surgelée
Shootée, suremballée (yeah!)

Pendant qu’les vœux pieux passent dans l’beurre
Que notre insouciance est repue
C’est dans le fond des containers
Que pourront pourrir les surplus

La question qu’j’me pose tout l’temps:
Mais que feront nos enfants
Quand il ne restera rien
Que des ruines et la faim?

C’est si triste que des fois quand je rentre à la maison
Pis que j’parke mon vieux camion
J’vois toute l’Amérique qui pleure
Dans mon rétroviseur…

Continuons à nous inspirer des paroles, du réalisme, mais aussi de l’énergie des Cowboys Fringants pour protéger notre beau territoire et notre environnement ici et ailleurs !

2 avis au sujet de « Les Cowboys Fringants, le Val et l’environnement »

  1. Merci Karl et merci à la gang des Cowboys Fringants pour avoir enrichi la culture québécoise et pour avoir fait évoluer le peuple sur l’importance de prendre soin de notre environnement. Alors qu’un hommage national a été rendu hier soir à Karl Tremblay, je souhaite ardemment que le gouvernement québécois s’inspire largement des paroles des chansons des Cowboys fringants pour qu’enfin leurs actions environnementales soient plus que de belles paroles.

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