Une tendance à la réduction de la vitesse continue de balayer le Val-Saint-François. Bonsecours vient d’adopter un nouveau règlement sur les limites de vitesse. Maricourt a demandé une surveillance accrue de la part de la Sureté du Québec.

On rapportait en avril dernier que la municipalité de Racine abaissait la limite à 40 km/h sur ses artères résidentielles. Quelques jours plus tard, à Saint-Denis-de-Brompton, un résident exaspéré par les excès de vitesse sur le chemin du Moulin a installé un ours en bois dans l’espoir que les conducteurs lèvent le pied.

Bonsecours

« On a eu des demandes de réduction de vitesse, entre autres, sur la rue de l’Église. En faisant le tour de nos chemins, plusieurs avaient même pas de pancartes de vitesse », relate le maire de Bonsecours, Jacques David.

Dans les rues qui constituent le cœur du village, aucun panneau de vitesse en vue. « Je sais pas comment la police pourrait faire pour donner des tickets quand quelqu’un se plaint que ça va trop vite », poursuit le maire David.

Adopté en juillet dernier, le règlement des limites de vitesse sur le territoire de Bonsecours instaure donc pour la première fois une limite de 30 km/h sur les rues résidentielles formant le cœur du village.

D’autres limites ont été ajustées, notamment sur la rue de l’Église qui, avec le chemin de Saint-Élie (route 220) forment les artères principales de Bonsecours. « On a tout répertorié dans un même règlement toutes nos vitesses » parce que, auparavant, celles-ci avaient été instaurées individuellement au fil des ans.

Maricourt

Au cours de l’été, la municipalité de Maricourt a fait un appel à la vigilance dans les pages de son journal Les Échos de Maricourt. « Plusieurs automobilistes circulent largement au-dessus des limites de vitesse sur les rangs et chemins de Maricourt. Une surveillance plus accrue a été demandée à la Sureté du Québec pour freiner les réfractaires », peut-on y lire.

Outre la présence policière, « on a installé un radar qui indique, à l’entrée du village, la vitesse. On a ajouté aussi des dos d’âne à l’entrée et à la sortie », indique le maire Daniel Gélineau.

Il concède que ceux-ci ne font pas l’affaire des citoyens. « Le but, c’est pas nécessairement d’être populaires, c’est de protéger les gens, surtout au village parce qu’il y a pas de trottoir » et que « les maisons au village sont très près de la route ».

Dans le Canton de Melbourne, le conseil municipal a adopté en mai un règlement afin de réduire la vitesse de 70 km/h à 50 km/h sur le chemin de la Rivière Nord « afin d’offrir une meilleure sécurité aux usagers », selon le maire James Johnston.