Des stylos ont noirci plusieurs feuilles le 24 octobre dernier. Les municipalités du « Val-7 » (Bonsecours, Canton de Valcourt, Lawrenceville, Maricourt, Sainte-Anne-de-la-Rochelle, Racine et Valcourt) ont toutes signé la nouvelle Entente intermunicipale des loisirs. Celle-ci a une durée de quatre ans.
Revoir les détails avant la signature
En 2022, les sept municipalités avaient choisi de revoir certaines notions dans l’entente précédente avant de conclure la nouvelle. « Nous avons formé un comité composé de deux représentants de chaque municipalité ainsi que des sous-comités pour revoir tous les détails », explique Pierre Tétrault, maire de Valcourt.
Celui-ci fait savoir qu’il n’y a rien de bien changé entre les deux ententes. «Certains élus voulaient voir d’autres possibilités. Nous avons fait des calculs. Il fallait démontrer que cette entente-là était la plus favorable pour tout le monde.»
Parmi les différences, il y a par exemple l’entretien d’installations lorsqu’elles ne sont pas utilisées. « Pendant la pandémie de COVID, nous devions faire l’entretien du terrain de soccer alors qu’il n’y avait aucune entrée d’argent. C’est une réalité qu’on n’avait jamais vue auparavant. Ce sont des choses comme ça qu’il a fallu convenir pour le futur », signale le maire valcourtois.
Autre élément nouveau : la création d’un comité de surveillance composé de représentants des différentes municipalités. Ce comité se rencontrera quelques fois par année et offrira un compte rendu. « L’idée est de pouvoir garder l’entente vivante. Il y a parfois des réalités auxquelles on n’avait pas pensé. Ça nous permettra de discuter de changements en vue de la prochaine entente », expose Pierre Tétrault.
Basée sur l’ « utilisateur-payeur »
L’entente est basée sur la notion d’ « utilisateur-payeur », permettant de répartir les coûts selon l’utilisation des citoyens de chaque municipalité. « Plus il y a de gens d’une municipalité qui viennent, plus la municipalité aura à contribuer », résume le maire.
L’aréna, infrastructure la plus coûteuse
Il ajoute toutefois que certaines infrastructures, plus coûteuses, exigent une contribution de tout le monde. C’est le cas de l’aréna de Valcourt. « On n’a pas le choix si on souhaite garder nos installations fonctionnelles. » Bien que l’aréna soit la propriété de l’entreprise BRP, les municipalités doivent tout de même payer pour l’entretien courant du lieu. « C’est quand même beaucoup de frais », convient-il.
Mario Côté, maire de Racine, intervient pour ajouter : « S’il n’y avait pas BRP pour supporter l’aréna, ça coûterait beaucoup plus cher que ça. » Pierre Tétrault renchérit en confiant que s’il n’y avait pas ces investissements en provenance de BRP, il croit qu’il n’y aurait carrément pas d’aréna. « À la grosseur de municipalités que nous avons, nous n’aurions pas les moyens de nous payer ça. »
Entente satisfaisante pour tous
Les maires et représentants municipaux présents s’entendaient tous pour dire qu’ils sont satisfaits de l’entente signée. « C’est une bonne entente. Nous sommes bien contents », conclut Pierre Tétrault.
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