Le Val-Ouest

Les petits fruits disparus de ma mère (Quatrième partie)

Mais c’était avant !

Une certaine mondialisation doit être remise sérieusement en question maintenant, et l’alimentation en fait partie. Même sans le réchauffement climatique, nous devons avoir plus de garanties pour notre pérennité, plus de sentiment de sécurité alimentaire, plus de qualité de nos aliments, plus de terres en santé, plus d’enfants qui ont le ventre plein et ont un sourire à l’école. Ne rien faire aujourd’hui est tout simplement dramatique, même pour les nantis de ce monde.

Je pense qu’une certaine conscience a déjà commencé à germer dans nos esprits. Et elle a déjà commencé dans les champs et dans les villes. Le mouvement est déjà en marche et les politiciens sont en train de suivre, ainsi que les industriels. Il reste beaucoup de travail à faire. Et si c’était le début d’une nouvelle mini révolution tranquille dans nos campagnes, dans nos épiceries, pour le bien de tous ? Si nous le décidions collectivement ? Ces dernier mois, les politiciens et nous aussi avons prouvé qu’il est possible d’agir vite. Les plans sont là, j’en ai lu plusieurs, les idées sont là, les solutions aussi. Tout est possible pour au moins retrouver une grande partie de notre souveraineté alimentaire et ainsi avoir plus de sécurité pour nos appétits gourmands et nos enfants à grandir.

L'Info-Val

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Pour ma part, je veux donner un avenir à ma fille.

Et qui sait, si par hasard, dans un petit bout de haie sauvage ayant survécu, il ne reste pas encore un plan de ces petits fruits perdus que je pourrais vous faire goûter. À nous de le décider !

Fin

Jean-Daniel Mary, Chargé de projet en sécurité alimentaire,
Centres d’action bénévole du Val-Saint-François Valcourt, Windsor et Les Tabliers en folie

Une nouvelle, un événement à faire paraître?

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