Il fait partie du paysage de Lawrenceville depuis plus de 150 ans. Pendant environ une décennie, il est resté inutilisé. Certains ont alors voulu qu’on s’en débarrasse. Bien que sa mort fût annoncée plus d’une fois, le magasin général connaît un sursis à l’heure actuelle. Et on aimerait bien trouver un ou une entrepreneur.e pour assurer la pérennité de l’édifice centenaire.
Présentement, c’est la Coopérative d’Initiative et d’Entrepreneuriat de Lawrenceville (CIEL) qui porte en quelque sorte la bâtisse à bout de bras. Celle-ci a réussi à obtenir un prêt privé sans intérêt pour maintenir le magasin général au strict minimum.
Pas plus tard que l’an dernier, l’immeuble aurait pu (encore une fois) y passer. Le toit coulait, les finances étaient à zéro. Est arrivé le prêt qui a donné un second souffle et permis quelques travaux. Puis en novembre dernier, Yannick Maynard a repris les rênes de la Boulangerie artisanale et s’est installé au 1490, rue Principale.
Ciel, mon magasin!
Le souhait le plus cher de Pierre-Emmanuel Tessier, trésorier de la CIEL, serait de dénicher un locataire d’ici le début de l’automne. D’importants travaux restent à faire, entre autres d’isolation, et on aimerait connaître qui s’installerait sur place afin d’adapter les rénovations au type de commerce.
Reste que, selon M. Tessier, l’idéal serait un service alimentaire, tel un café-bistro ou une microbrasserie, afin de venir compléter l’offre de la région, en plus de pouvoir s’arrimer à la boulangerie. Et dans les rêves les plus fous, l’étage supérieur serait converti en petits bureaux à louer pour les travailleurs autonomes des nouvelles technologies. Parce que l’accès à un internet à très haute vitesse est l’un des avantages du site. Sans oublier la rivière Trempe sur laquelle donne la terrasse du magasin général.
M. Tessier dit être resté surpris lorsque Jocelyn Poitras, derrière l’Usine à spectacles, lui a donné la preuve que la demande pour une offre culturelle est forte dans la région. Le succès rencontré par les événements conjoints de l’Usine à spectacles et de Lawmuse-gueule peuvent en témoigner. C’est sans parler du trafic abondant qui passe littéralement devant la porte du magasin sur la route 243. Maintenant que la COVID est presque derrière nous, il suffit de trouver la bonne personne pour s’y établir.