Le club de motoneigistes Les Pionniers de Valcourt investit dans de nouveaux équipements. En octobre, le club a installé un dôme pour remiser ses équipements. Un projet estimé à environ 50 000 $. Cette semaine, il vient de faire l’acquisition d’une dameuse Prinoth, modèle Bison, d’une valeur de 410 000 $.
Soutien de la Fédération des clubs de motoneigistes
L’investissement pour le véhicule de damage a pu se réaliser grâce à un important soutien financier de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec. Une aide liée au Programme d’aide financière aux clubs de motoneigistes du Québec géré par le ministère des Transports. Au total, le club Les Pionniers se verra rembourser 80 % du montant de l’achat.
Dôme dans le Canton de Valcourt
Quant au dôme, il est installé sur un terrain, situé dans le Canton de Valcourt, dont le club est propriétaire depuis 2018. L’installation a été entièrement payée par le club. « La Fédération se concentre sur des aides financières en lien avec les infrastructures (ponts, ponceaux, etc.) et les équipements », précise Clément Boutin, administrateur pour les Cantons de l’Est de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ).
Subventions à trois clubs de l’Estrie
Cette année en Estrie, en plus du club Les Pionniers, les clubs Étoile de l’Est (Coaticook) et Blanc Sommet (Cookshire-Eaton) ont eux aussi reçu des subventions pour l’achat d’équipements d’entretien de sentiers. « La région des Cantons de l’Est est l’une de celles où le parc de machines était le plus vieux », précise Clément Boutin.
Trois dameuses pour Les Pionniers
Les Pionniers comptent désormais sur trois dameuses, auxquelles on attache des surfaceurs, pour entretenir ses 150 kilomètres de sentiers. Un réseau qui s’étend de Eastman à Durham-Sud et de Roxton au lac Brompton. Et ce, pour le grand plaisir des quelques 750 membres que compte le club (chiffres de 2022-2023).
Pourquoi posséder trois dameuses? « Les gens sont en congé pendant la fin de semaine. Il faut que les samedis et dimanches matins, les sentiers soient refaits. C’est pour cette raison qu’il était nécessaire d’en avoir trois », explique Mario Côté, président et directeur du club.
Par temps plus doux, l’entretien doit se terminer avant deux ou trois heures du matin. « Il doit y avoir assez de temps pour que la surface ait le temps de durcir. Sinon, il y a des risques que les sentiers commencent à s’abimer vers midi », soutient-il.
Précisons qu’il s’agit d’un véhicule semblable à celui qu’on retrouve dans les centres de ski alpin. À la différence que les chenilles des véhicules d’entretien des sentiers de motoneiges doivent être moins larges, compte tenu de l’étroitesse des pistes, souvent situées en forêt.
Entretien des sentiers par des salariés
Les personnes qui conduisent ces véhicules d’entretien sont, pour la plupart, des salariés. « Malheureusement, c’est rendu de plus en plus complexe de pouvoir compter sur des bénévoles. D’autant plus que c’est un travail qui se fait le soir et la nuit », se désole Jocelyn Lemay, vice-président du Club et directeur des sentiers Eastman, Bonsecours, Lawrenceville et Valcourt. « Par contre, des bénévoles nous soutiennent pour l’administration, poser les piquets ou s’occuper des droits de passage », tient à préciser Mario Côté.
Nouveau système de financement de la FCMQ
Le club a pu obtenir un remboursement de 80 % grâce à un nouveau système de financement de la FCMQ, en vigueur depuis l’été dernier, après un projet pilote de quatre ans. « Les clubs plus au nord, comme en Gaspésie, sur la Côte-Nord ou en Abitibi, étaient moins favorisés financièrement. Les épinettes et les sapins, ça n’achète pas de carte de membres! Il a fallu faire une redistribution de la richesse. D’autant plus que nous, au sud, lorsqu’il n’y a pas de neige, nous mettons notre motoneige dans notre remorque et allons utiliser leurs sentiers », explique Mario Côté.
Il avoue avoir été d’abord sceptique vis-à-vis de cette formule. Mais il se rallie désormais à cette nouvelle façon de faire. D’autant plus qu’elle est avantageuse pour son club. « Au final, nous avons moins d’argent pour Les Pionniers. Par contre, nous aurions peut-être obtenu 30 % ou 40 % de subvention auparavant », concède-t-il.
Une saison qui tarde à commencer
Bien qu’on soit à la fin décembre 2023, la saison de motoneige n’est pas encore débutée. « Étant donné toute la pluie qu’on a reçu pendant l’été et l’automne, il y a beaucoup d’eau. Ça nous prend du froid. Il faut que ça gèle! », lance Mario Côté.
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