Le Val-Ouest

Quand l’université débarque à Valcourt

L’Université du troisième âge (UTA) possède son antenne de Valcourt depuis quelques années déjà. Or, avant que ces cours et ateliers ne s’associent au réseau provincial soutenu par l’Université de Sherbrooke, ceux-ci ont débuté bien modestement dans la cour arrière de la Lawrencevilloise Mariette Martin.

Des débuts modestes

Aujourd’hui décédée, Mariette Martin était une personne allumée et curieuse. Elle a voulu rassembler les gens autour de conférences improvisées et données par des citoyens de la région.

Micheline Morin se souvient bien du personnage. Mariette voulait « valoriser les gens. Souvent, on a eu des invités; c’était des gens locaux, très proches d’elle. »

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Ces invités possédaient souvent une expérience non négligeable. « Il y a beaucoup de gens qui ont fait des choses, qui demeurent dans la région et qu’on ne sait pas. C’est effrayant la richesse qu’on a », s’étonne Pierre Bonneau.

De quelques personnes rassemblées chez Mme Martin, ces réunions se sont vite déplacées dans les divers restaurants de la région. Elles ont tranquillement grandi jusqu’à commencer à attirer des invités de marques, tels que l’autrice Kim Thúy.

Mariette « l’avait rencontrée dans un restaurant. Elle commence à lui parler de ça. L’autre dit : ‘Oui, je pourrais bien faire ça’ », raconte Micheline Morin.

Malgré ces bons coups, attirer les gens demeure difficile. « Ça a toujours été un problème. Comment faire de la publicité pour trouver du monde? », poursuit Mme Morin. Jusqu’à ce moment, le bouche-à-oreille avait permis à l’événement de subsister.

Éventuellement, les assemblées citoyennes de Mariette Martin s’associent au réseau de l’UTA de l’Université de Sherbrooke. Le coup de pouce donne un second souffle à l’événement et procure une certaine stabilité.

Une trentaine de personnes assistent hebdomadairement aux cours de l’UTA Valcourt. Ceux-ci se tiennent au local de La Libellule de septembre à novembre.

Pour la suite des choses

Depuis le décès de Mariette Martin, les cours et ateliers sont organisés par une équipe de six bénévoles. Ceux-ci font les démarches pour trouver des conférenciers et des locaux. Présentement, la « salle de classe » se trouve dans les locaux de La Libellule, à Valcourt. Mais rien n’est jamais gagné d’avance pour les activités bénévoles.

« On pense tout le temps à ça. ‘L’année prochaine, ça va-tu marcher encore?’ », avoue Micheline Morin. « Le plus difficile, c’est de créer quelque chose. Mais un coup que c’est parti, c’est de le conserver. »

La session 2022 de l’UTA à Valcourt propose neuf cours échelonnés de septembre à novembre. Les thèmes abordés y sont variés : voyage, arts, littérature et santé. Dans un désir de se renouveler, on intègre également des sujets moins couverts, tels que la culture autochtone.

« On veut pas que ça meurt. C’est de quoi qu’on a dans notre cour, puis qu’on veut garder », rappelle le président du comité de l’UTA Valcourt, Pierre Bonneau. Et en plus, « ça permet de rester actif intellectuellement! », enchérit Michèle Gaudreau Vachon, trésorière.

Sur la photo d’en-tête, on retrouve le conseil d’administration de l’antenne valcourtoise de l’UTA. De gauche à droite : Colette Fontaine, Micheline Morin, Serge Vachon, Michèle Gaudreau Vachon, Pierre Bonneau et Madeleine Parent.

Lors de notre passage, le physiothérapeute Lionel Hugonnier parlait du Pérou et du peuple inca.

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