Le Val-Ouest

Réaction de l’UPA au budget fédéral

Tarifs douaniers

L’Union des producteurs agricoles (UPA) accueille positivement les 34,1 M$ sur trois ans annoncés par la vice-première ministre et ministre canadienne des Finances, Chrystia Freeland visant à dédommager les productrices et producteurs agricoles pour les tarifs douaniers perçus sur les engrais russes et bélarusses depuis mars 2022.

La clarification des règles instaurées par le projet de loi C-208 (transferts intergénérationnels) et l’ouverture à étendre sa portée aux neveux et nièces est aussi une bonne nouvelle qui mérite d’être soulignée. Tout comme le nouveau remboursement pour l’épicerie, l’inflation du prix des aliments étant une préoccupation majeure des familles partout au pays.

« Le remboursement des tarifs douaniers et la clarification des règles qui s’appliquent aux transferts intergénérationnels répondent à des demandes spécifiques de l’UPA, de la relève agricole et de nombreux groupes de productrices et de producteurs. Ces deux mesures, même s’il existe encore certaines contraintes, seront bien accueillies », a déclaré le président général de l’UPA, Martin Caron.

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La Réaction de l’UPA au budget fédéral face à  d’autres mesures budgétaires intéressantes

Pour augmenter le plafond, 13 M$ en 2023-2024, de la partie sans intérêt des prêts du Programme de paiements anticipés, afin de le faire passer de 250 000 $ à 350 000 $ pour l’année de programme 2023. En outre, 333 M$ sur dix ans à compter de 2023-2024 pour soutenir des investissements dans la recherche et le développement de nouveaux produits à base de solides non gras (SNG), la création de marchés pour ces produits et la capacité de transformation des produits à base de SNG en général.  Finalement, 57,5 M$ sur cinq ans, à compter de 2023-2024, et 5,6 M$ par année par la suite, pour la création d’une banque de vaccins contre la fièvre aphteuse.

Inflation

La situation difficile que vit un nombre grandissant de fermes, en raison de l’inflation, de l’augmentation des coûts de production et de la hausse des taux d’intérêt, commandait toutefois des investissements plus vigoureux pour assurer la pérennité des entreprises.

« L’agriculture est plus impactée que plusieurs autres secteurs par le contexte économique défavorable. La récession modérée que prévoit le gouvernement pourrait donc frapper beaucoup plus durement les familles agricoles au pays. C’est pourquoi les nombreuses fermes en difficulté espéraient une aide ponctuelle leur permettant de continuer de nourrir les Canadiennes et les Canadiens. Les gouvernements doivent se montrer plus sensibles à cette réalité au cours des prochains mois », explique Martin Caron.

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