Le Val-Ouest

Relance prochaine de la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Valcourt

« La Chambre de commerce va revivre. C’est une question de semaines ». C’est la promesse que fait avec détermination Roch Bourassa. Cet ancien président et directeur de l’organisme souhaite la relance prochaine de la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Valcourt. Il est épaulé dans son projet par Rubie Marois, présidente de la chambre au moment où celle-ci a cessé ses activités.

« J’y crois et j’y tiens »

Roch Bourassa a été à la tête de l’organisation pendant environ une quinzaine d’années, au début des années 2000. Il a continué par la suite à s’y impliquer bénévolement, entre autres à titre de directeur. «Je me suis fait la promesse de mettre de l’énergie pour remettre la chambre sur les rails, une fois pour toute », confie le vétérinaire retraité qui été propriétaire, avec son fils Charles, du bistro Brandy Creek à Valcourt de 2001 à 2023. « Je me considère comme un ex-homme d’affaires et un citoyen engagé», résume-t-il.

Rubie Marois et Roch Bourassa redoublent d’efforts pour la relance prochaine de la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Valcourt. (photo: gracieuseté)

Arrêt pendant la pandémie

La chambre de commerce a arrêté de fonctionner pendant la pandémie. « Il n’y avait plus de réunions ou d’activités. Les gens ont perdu l’intérêt. La flamme n’était plus là », explique-t-il. Tant et si bien que seul Roch Bourassa et Rubie Marois sont restés à bord du navire. Une trentaine de gens d’affaires de la région ont toutefois continué de payer leur cotisation annuelle de 100 $ afin de soutenir l’organisme. Roch Bourassa tient d’ailleurs à préciser que la chambre n’est pas en faillite. « Il reste quelques sous dans le compte et nous n’avons pas supporté l’organisme de notre poche. »

L'Info-Val

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Soutien de la MRC

Une conseillère aux entreprises de Développement Val-Saint-François épaule Roch Bourassa et Rubie Marois dans leurs démarches . « Il y a une volonté du milieu pour remettre sur pied cette chambre. Et c’est en ce sens que nous offrons à l’organisme des services d’accompagnement-conseil pour se remettre sur pied », confirme Ana Rosa Mariscal, agente aux communications et aux relations publiques à la MRC du Val-Saint-François.

Les gens d’affaires seront-ils au rendez-vous?

Si la chambre renaît de ses cendres, les gens d’affaires seront-ils au rendez-vous? « Je suis persuadé que l’enthousiasme pour la chambre est toujours là, dans le cœur des gens d’affaires », lance avec conviction Roch Bourassa. L’organisme devrait annoncer à l’automne la tenue d’une assemblée générale des membres ou plutôt, comme le précise Roch Bourassa, « des membres intéressés à ce que la chambre redémarre. »

Des jours meilleurs : visite organisée par la Chambre, en 2019, à l’entreprise Cordé électrique à Maricourt. (photo : Chambre de commerce et d’industrie de la région de Valcourt)

Intérêt de la mairie et de Valcourt 2030

Bien qu’il ne soit pas impliqué directement, Pierre Tétrault, maire de Valcourt, voit d’un bon œil la possible relance. « Je suis d’accord avec cette démarche. La chambre de commerce est là pour promouvoir les commerces et organiser des activités. C’est dans l’intérêt des commerçants. »

Même son de cloche du côté de Kevin Bombardier, directeur général de Valcourt 2030. « Nos deux mandats sont complémentaires. Si la chambre de commerce a besoin de nous, on sera là pour aider », affirme-t-il.

De futures synergies entre les chambres du Val

Une fois que la chambre sera à nouveau sur pied et active, Roch Bourassa émet le souhait que des synergies soient créées avec la Chambre de commerce et d’industrie de la région de Richmond et la Chambre de commerce régionale de Windsor. En organisant des activités communes, par exemple.

La MRC se montre favorable à ce que les trois chambres travaillent de concert à certains projets régionaux qui auraient des retombées pour l’ensemble du territoire. « En établissant entre elles une bonne communication, peut-être verront-elles qu’elles ont des besoins semblables et choisiront-elles de s’entraider.», expose Ana Rosa Mariscal.

Beaucoup de cœur et de motivation

Roch Bourassa reconnait l’importante somme de travail qu’exige une telle entreprise. « Oui, j’y mets beaucoup de cœur. Mais j’ai la motivation. Pour moi, c’est la seule façon d’y arriver. »

Il invite d’ailleurs les personnes qui souhaitent contribuer à la relance de le contacter directement au 819 570-3141. « J’aimerais bien ça si je pouvais être dérangé 100 fois par téléphone! », lance-t-il en riant.

 

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