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Richmond : des citoyens veulent ramener l’histoire du train à l’avant-plan

Après deux ans de pause, la parade de la St-Patrick sera de retour à Richmond. Dix mille personnes sont attendues pour l’occasion. L’organisation a dévoilé une programmation touffue qui s’échelonnera du 12 au 27 mars. Parmi celle-ci, on retrouve une exposition d’art patrimonial et ferroviaire, c’est en somme l’histoire du train qui est racontée.

Fut un temps où Richmond était un centre ferroviaire important.  « Il y avait la jonction. Le train de Québec et de Portland, Maine, arrivaient ici. Ça se rejoignait et ça montait à Montréal. C’était un hub très important dans le temps », explique Arthur St-Hilaire qui a été à l’emploi du CN pendant 40 ans.

Gare de Richmond

En outre, les gens des Cantons-de-l’Est se rendaient à Richmond pour prendre le train le lundi matin, travailler et passer la semaine à Montréal, avant de revenir le vendredi soir. Les Richmondais connaissaient tous quelqu’un qui était à l’emploi des chemins de fer.

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L’artiste Sandra Picken Roberts avait un frère qui y travaillait. Aujourd’hui, elle se désole que ce riche passé ne soit pas davantage mis de l’avant dans la ville. « On souhaite que cette aventure ferroviaire unique trouve sa place, à côté de l’ardoise, dans l’identité régionale. »

Petit train va loin

C’est dans ce but que s’est formé le comité du train de la Corporation du pays de l’ardoise. L’automne dernier, ce même comité a fait un appel à tous afin de recueillir des photos et des artefacts reliés à l’histoire ferroviaire de la région.

Ce sont ces archives qu’on aura la chance de découvrir lors de l’exposition du dimanche 20 mars. Y sera alors accessible une partie de l’imposante collection de Lisette et Jean-Roch Lapointe. En tant que présentateur du patrimoine, Arthur St-Hilaire, vêtu du traditionnel habit de travail, présentera quelques artefacts.

histoire du train Arthur St-Hilaire
Casquette du Canadien National, mouchoir servant à protéger le cou des tisons, salopette protégeant les vêtements du charbon et même montre de poche : voilà ce qui composait l’uniforme de travail d’antan sur les chemins de fer.

Outre photos et archives, il sera également possible d’admirer les œuvres de deux Richmondaises d’origine, soit celles de Sandra Picken Roberts, en tant qu’artiste de l’ardoise, et Tracey Hill, peintre patrimoniale.

Cette toile de Tracey Hill met en vedette le fameux pont Mackenzie qui enjambe la rivière Saint-François en plein cœur de la ville de Richmond.

Le dimanche 20 mars s’annonce fort occupé et coloré à Richmond avec un concert de musique irlandaise à l’église Sainte-Bibiane et un spectacle en plein air. L’exposition d’art patrimonial et ferroviaire se tiendra de 11 à 16 h dans les locaux de la Corporation du Pays de l’ardoise du 160, rue Principale Nord. Le départ du très attendu défilé de la Saint-Patrick se fera à 14 h au coin de la rue Craig et de la 7e Avenue. La programmation complète se trouve sur le site de la Société Saint-Patrick de Richmond.

La gare de Richmond a été construite en 1912, à la suite de l’incendie de la gare précédente. Aujourd’hui, elle abrite un restaurant et un motel.

Un avis au sujet de « Richmond : des citoyens veulent ramener l’histoire du train à l’avant-plan »

  1. BRAVO quelle bonne initiative que de relever ce “fondement” historique identitaire de Richmond! “La mémoire crée l’avenir” Merci! *Dans le même sens, venez visiter notre musée qui relève le “circuit ferroviaire estrien” à la Maison de la culture, Racine!

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