Le Val-Ouest

Sojà d’ici : un an de tofu à Racine

« Ça va faire un an le 14 février qu’on est sur le marché, puis là, on est en train de conquérir le Québec. » C’est en ces mots que Jason Charland résume l’ascension rapide de Sojà d’ici, une entreprise de laquelle il est copropriétaire en compagnie de sa conjointe Esther Junkersdorf.

Le tofu produit à Racine est maintenant vendu dans tout le sud du Québec, soit de l’Estrie à la Capitale-Nationale en passant par le marché montréalais. Comme l’avoue lui-même M. Charland, « ça va vite ».

Servi sur plateau de télé

La demande n’est pas près de s’estomper. Elle vient plutôt de décupler après le passage du producteur de tofu à l’émission Savourer de Geneviève O’Gleman le 3 février dernier.

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« C’est l’apocalypse. On a 100 courriels en retard. Esther en répond à 70-80 par jour. Mon Messenger personnel puis celui de Sojà d’ici, je fournis pas. J’en échappe plein. Je pense que j’en ai répondu à 400 depuis dimanche », confie Jason Charland par téléphone.

Jason Charland sur le plateau de l’émission “Savourer” de Geneviève O’Gleman. Crédit photo : Simon Laroche | ICI Radio-Canada

Besoin de main-d’oeuvre

Sojà d’ici annonçait en décembre dernier avoir embauché ses premiers employés. Depuis ce temps, la demande soutenue amène le couple propriétaire à vouloir agrandir l’équipe jusqu’à 12 employés. Ils sont huit à l’actuelle, mais auraient de la place pour quatre autres postes permanents de jour et de soir.

Présentement, c’est Esther et Jason qui comblent les besoins sur tous les quarts de travail, même celui de nuit! « Le but, c’est de topper la machine à sa pleine capacité, 24 h sur 24 mettons, [mais sans] devenir une multinationale », indique le maitre tofu.

Convertir les carnivores

Comme son nom l’indique, Sojà d’ici mise avant tout sur l’aspect local, sans désir de commencer à livrer à l’extérieur, pour le moment. « On est plus artisanal qu’industriel. C’est l’être humain qui fait travailler la machine et non la machine qui fait travailler l’être humain », poursuit M. Charland.

Si les entreprises qui produisent du tofu à un niveau industriel ont un rythme de 300 kg à l’heure, il est d’environ 30 kg à l’heure à Racine. C’est cette petite production qui permet à Sojà d’ici d’offrir des blocs de tofu de différentes saveurs telles que ail, légumes, chili et fumé.

Esther et Jason ont débuté leur production le 14 février 2022. Un an plus tard, le couple peut dire mission accomplie. Au départ, « les gens étaient sceptiques un peu, mais ils ont pas mal tous virés de bord », indique Jason. On n’en espérait pas moins de la part d’un ancien employé d’abattoir et entrepreneur du méchoui.

Pour revoir l’ouverture de Sojà d’ici il y a un an, c’est par ici :

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