La concertation Valfamille présentait la semaine dernière son plan d’action pour les trois prochaines années à la Poudrière de Windsor. Cette démarche représente un investissement d’une valeur de 1,2 M $.
« On a réussi à mobiliser des ressources financières de 1,2 M $ pour les trois prochaines années. C’est pas rien. J’y croyais pas », s’étonne encore Diego Scalzo, le directeur de la Corporation de développement communautaire (CDC) du Val-Saint-François.
La situation était tout autre en mars 2020, alors que la CDC tenait une réunion de travail au moment même où le gouvernement Legault s’apprêtait à appliquer la première série de mesures sanitaires contre la COVID. À ce moment, les pensées du directeur étaient plutôt pessimistes. « J’étais comme : ‘On n’y arrivera pas. Ça marchera pas.’ Mais on y est arrivés. On n’a pas lâché, on a persévéré. »
La Fondation Lucie et André Chagnon, basée à Montréal, octroie la moitié du financement de 1,2 M $. Patricia Rossi est la vice-présidente aux Partenariats de la fondation. « Je suis impressionnée par le dynamisme et la ferme volonté de tous les partenaires de Valfamille d’élaborer des pratiques novatrices et de contribuer au développement social de Val-St-François. Leur mobilisation, leur connaissance des enjeux et des besoins sont de précieux atouts pour mettre en place des conditions favorables au développement du plein potentiel des jeunes. »
Le nouveau plan d’action de Valfamille s’articule autour de six axes et s’appuie « sur des principes de diversité, d’inclusion, de proximité, de liens de confiance, d’approche positive et de collaboration si chers à notre communauté », explique Cathy Varnier, la coordonnatrice de Valfamille. Un exemple d’initiative est le récent lancement de la 12e édition du planificateur familial du comité Éveil à la lecture et à l’écriture.
De manière plus générale, la concertation regroupe une cinquantaine d’organisations de la MRC du Val-Saint-François provenant des milieux scolaire, communautaire, municipal et privé. Elle vise à créer des actions concertées pour les jeunes de 0 à 35 ans.
La réunion de la semaine dernière a réuni une vingtaine de personnes en présentiel de même qu’une douzaine par vidéoconférence. « C’était en formule hybride. C’est la première fois qu’on faisait ça. Il y avait un certain niveau de stress, mais je pense que c’est mission réussie », se félicite le directeur de la CDC, Diego Scalzo. L’événement était rendu possible par Thundra Multimedia, une entreprise détenue par Jocelyn Poitras et établie à Lawrenceville.
