Le Val-Ouest

Guerre commerciale : André Bachand garde espoir

L’imposition de mesures tarifaires et l’attitude du président américain Donald Trump à l’endroit du Canada ont provoqué, au sein des entrepreneurs de la région, une grande inquiétude. Le député de Richmond à l’Assemblée nationale, André Bachand, demeure toutefois confiant que la situation s’améliore d’ici les prochains mois. M. Bachand était l’invité, hier midi, du Comité de développement économique de Windsor et de la Ville de Windsor afin de discuter de la guerre commerciale entreprise par les États-Unis.
En présence de plusieurs intervenants économiques et entrepreneurs, le député de Richmond avoue que l’année 2025 est déjà fort chargée.

« Ce qui se passe aux États-Unis s’ajoute entre autres aux élections fédérales et municipales. Mais les tarifs de M. Trump prennent bien sûr de place dans les discussions. Le gouvernement du Québec est bien sûr à l’écoute et observe de très près la situation », assure M. Bachand.

Le député mentionne que l’entente de libre-échange qui lie le Canada avec les États-Unis et le Mexique nous aide dans les circonstances.
« Cette entente dure jusqu’en 2026, mais nous voulons bien sûr que ça se règle dès que possible. Il faut mettre la table et négocier dès maintenant », déclare-t-il.

M. Bachand admet toutefois que c’est un combat qui ne s’annonce pas facile. Il ajoute que le premier ministre du Canada, Mark Carney, ainsi que ses collègues provinciaux jouent de prudence afin de répliquer intelligemment – et pas nécessairement « dollar pour dollar » aux tarifs douaniers imposés par les États-Unis.

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« D’ici là, M. Trump décide de ce qu’il veut. Pour le moment, il signe des décrets en invoquant l’état d’urgence. Mais le Congrès américain aura éventuellement son rôle à jouer. Et les élections de mi-mandat, qui auront lieu en novembre 2026, pourraient être défavorables à M. Trump », indique-t-il.

André Bachand est bien sûr conscient de l’incertitude que vivent les entrepreneurs de la région, minée par les récentes actions du président américain.
« On espère retrouver un certain équilibre. De mon côté, je garde espoir qu’on trouvera des solutions », confie-t-il.

En attendant, M. Bachand fait valoir que le gouvernement du Québec travaille activement avec Investissement Québec afin de donner un coup de main aux entreprises et commerces.
Le premier ministre François Legault annonçait d’ailleurs récemment que des liquidités, sous forme de prêts, seraient disponibles pour les entreprises qui exportent aux États-Unis.

Une gamme de programmes de financement sur mesure et diversifiés peut ainsi permettre aux entrepreneurs de traverser la tempête actuelle.
« Le gouvernement est prêt. On demeure confiant de pouvoir bien s’en sortir », conclut M. Bachand.

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