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Le Dépanneur Voisin Renaud, de Windsor, vient d’être honoré dans le cadre de la 6e édition du concours « Mon boss c’est le meilleur ».

L’organisme R3USSIR et le mouvement Employeurs engagés pour la réussite éducative, en collaboration avec les Carrefours jeunesse-emploi de l’Estrie, ont ainsi reconnu les efforts de ce commerce en conciliation études-travail.

Le dépanneur, dont les propriétaires sont Patrick Labrie, Antoine Tardif et Jacques Guay a remporté la palme pour la MRC du Val-Saint-François.

Un étudiant à l’école secondaire du Tournesol et employé au dépanneur, Loïc Lussier, a « dénoncé » positivement son employeur pour sa générosité et sa patience.
« Ce sont des patrons très à l’écoute, avec beaucoup de bienveillance. Si j’ai besoin d’un congé, par exemple pour le bal de finissants, c’est facile de m’arranger avec eux. J’ai vraiment beaucoup de plaisir à travailler au dépanneur », explique celui qui travaille à cet endroit depuis février 2024.

M. Labrie, qui accepte cet honneur avec humilité, soutient que la conciliation études-travail et la réussite éducative sont très importantes pour le commerce windsorois.

« Ce sont des valeurs auxquelles nous croyons depuis longtemps. Nous voulons que nos jeunes employés soient heureux au travail, tout en poursuivant leurs études avec succès », dit-il.
Avec le concours « Mon boss est le meilleur », R3USSIR réitère la nécessité de sensibiliser les étudiants employés, ainsi que leurs employeurs, aux bonnes pratiques en termes de conciliation études-travail.

« Les étudiants-employés et les stagiaires offrent à leurs employeurs un soutien important. Bien que plusieurs jeunes réussissent à garder un bon équilibre entre le temps accordé à un travail rémunéré et aux études, d’autres risquent de compromettre leur réussite scolaire, tout comme leur santé mentale », mentionne Lisa Champeau, agente de développement en mobilisation des gens d’affaires chez R3USSIR.

« Notre objectif est de mettre de l’avant et un petit baume sur ce que l’employeur fait de bien en conciliation études-travail. On a d’ailleurs eu environ 25 employeurs du Val-Saint-François en nomination cette année. La réussite éducative fait de plus en plus partie du discours, avec la situation économique actuelle qui motive les entreprises à attirer davantage de jeunes afin de travailler pour eux », renchérit Julie Gosselin, du Carrefour jeunesse-emploi du comté de Johnson et d’Employeurs engagés pour la réussite éducative en Estrie.

Selon Mme Champeau, le bien-être au travail et l’intérêt que les employeurs portent envers les passions et les projets de vie de leurs employés étudiants sont des critères majeurs.
« Les qualités humaines des employeurs, comme l’écoute, la disponibilité, la confiance, la compréhension, la patience et le respect, font également toute la différence pour les étudiants employés », conclut-elle.

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