Le Centre d’art de Richmond remportait, lundi dernier, le prix Développement culturel, pour sa série de concerts Le classique, c’est chocolat!, lors de l’Apéro culturel du Conseil de la culture de l’Estrie.
Le prix, remis en partenariat avec Entreprendre Sherbrooke et la Société nationale de l’Estrie, est décerné à un OBNL culturel qui, grâce à une initiative marquante et innovante, a contribué au développement des arts et de la culture en Estrie.
L’initiative « Le classique, c’est chocolat » consiste en une série de concerts classiques ouverts aux familles, comprenant une activité de médiation pour les 4-12 ans et une initiation à la musique classique autour d’un chocolat chaud.
Dans un premier temps, les parents ou grands-parents assistent paisiblement à un concert classique, pendant que, dans une salle adjacente, les enfants participent à un atelier créatif en lien avec le répertoire présenté sur scène, animé par l’artiste multidisciplinaire Mylène Guay.
Un battement prévu entre l’avant-dernière et la dernière pièce permet aux enfants d’intégrer la salle afin d’assister à une pièce. Tandis que les enfants rejoignent l’ensemble des spectateurs, l’équipe de bénévoles du Centre d’art s’affaire à distribuer des chocolats chauds aux petits et grands. S’ensuit enfin une discussion avec les artistes et le public, autour d’un chocolat chaud.
Le succès de cette toute première édition de la série fut tel que le deuxième atelier fut complet à 140% de sa capacité initiale, des familles s’étant présentées à la porte sans réserver.
La présence d’enfants dans la salle a permis de délier les langues des spectateurs et de générer des discussions spontanées, moins hermétiques. Ces moments ont permis de tisser des liens précieux entre les artistes et le public et ont favorisé les échanges intergénérationnels.
L’initiative a retenu l’attention des médias, dont le magazine culturel Retour vers la culture sur les ondes nationales (ICI Télé/ICI Première.) Les artistes participants ont également souligné la pertinence du concept :
« En semant la graine de l’appréciation musicale chez nos enfants, cette initiative précieuse les guide vers une évolution personnelle cruciale. Mes applaudissements sincères au Centre d’art de Richmond pour cette idée extraordinaire » – Jean-Philippe Sylvestre, pianiste.
La série est de retour en 2025, dans le cadre de ces deux concerts :
Debussy, images oubliées, Stéphane Tétreault et Olivier Hébert-Bouchard (9 février 2025.)
Réinventées pour violoncelle et piano par deux artistes dont la réputation n’est plus à faire, ces Images oubliées peignent un portrait intemporel de cette légende musicale. Par la combinaison de ces deux instruments, les atmosphères évoquées dans ces pièces se voient donc définies davantage. En transformant l’aspect « soliste » de ces œuvres en une conception pour deux instruments en dialogue, le langage des sons de Debussy résonne autrement, parfois plus intime, parfois plus grandiose, mais toujours dans l’intention de créer un lien marquant avec le public. Le pouvoir évocateur de ces compositions est donc inévitablement altéré, puisqu’elles racontent maintenant leur histoire mais aussi celle des deux musiciens qui les transmettent.
Valérie Milot et la grande dame, Valérie Milot. (6 avril 2025)
Soliste reconnue depuis plus de 15 ans, Valérie présente sa complice; un instrument rare au son exquis nommé Apollonia; la grande dame des harpes. Ce récital intime démystifie les secrets de cet instrument rarement vu à l’avant-scène, dans un répertoire accessible. Passionnée d’histoire et de musique, Valérie présente ses œuvres préférées avec simplicité et humour.
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