Au courant des prochains mois, je souhaite vous partager certaines chroniques quant à la sensibilisation à l’écologie via mes yeux de mère d’une jeune famille. Cette chronique étant ma première, je souhaite introduire le sujet avec une réflexion soulignant pour moi l’importance d’agir selon ses convictions, et ce, à son propre rythme. Cette réflexion commence par ce questionnement :
Est-ce qu’un petit geste écologique fait par une personne ne revient pas au même que la présence d’une goutte d’eau dans l’océan?
Il s’agit d’une question que l’on m’a déjà posée et que je me suis aussi demandé à de nombreuses reprises concernant l’impact réel de mes gestes environnementaux sur la crise climatique. Il m’est aussi arrivé de me sermonner en me disant que je prêchais le mauvais exemple en faisant, pour un geste qualifié de vert, le double de gestes ayant un impact négatif pour la planète. « C’est déjà mieux qu’avant », que je me rassurais avant d’être rapidement envahie de nouveaux doutes. Avec du recul, j’en suis venue à comprendre que mes doutes me sont sains et aidants. Ils ne questionnent pas la véracité de la crise climatique qui est prouvée scientifiquement. Ils me permettent plutôt de réévaluer mes actions, les optimiser et les ajuster à mes attentes en mouvement, et ce, à mon propre rythme sans pression de performance. Je crois que douter revient alors davantage à se réévaluer avec bienveillance et mettre à jour nos solutions mises en place. Aussi petites soient-elles.
Le parallèle entre une action écologique et une goutte d’eau devient alors bien réel et prend tout son sens. À première vue, une goutte d’eau semble insignifiante parmi l’immensité de l’océan. Mais que fait la goutte d’eau lorsqu’elle arrive sur terre? Elle aide à entretenir la vie. Parmi toutes ses utilités telles qu’étancher la soif et aider une graine à germer, l’eau est essentielle à la vie. La nature apprécie chaque goutte reçue à son intention tel que le témoigne la vie nous entourant. Mais que fait ensuite la goutte d’eau? Au fil de ses cycles, elle finit toujours par rejoindre une étendue d’eau. Parfois, il s’agit d’une marre paraissant stagnante, mais aidant aussi au cycle de la vie à sa façon. Quand les gouttes s’accumulent, elles peuvent aussi emprunter la direction proposée par la nature elle-même pour créer un mouvement et rejoindre un autre filet d’eau. Avec leurs effets d’accumulation, elles tracent de nouveaux chemins, et ce, parfois même dans le roc! Ce courant permet à d’autres gouttes d’eau, d’abord elles aussi isolées, de se réunir dans une même direction et former un océan de bonnes intentions dont l’existence et l’impact sur la flore et la faune sont bien réels. Même si tout cela n’a commencé que par une goutte d’eau, aussi petite soit-elle.
Alors quel est l’impact réel d’une petite action environnementale que l’on peut s’imaginer être une goutte d’eau? La réponse est simple: sans goutte d’eau, l’océan cesse d’exister.
Un avis au sujet de « Un geste à la fois – L’importance d’une goutte d’eau »
Tellement vrai Marie-Michèle , le moindre petit geste compte ❤ je suis rendue assez autonome dans presque tout mes produits ménagers, mes cosmétiques, je me suis même installée un bidet que j’adore, je suis de plus en plus proche de la nature … pour sauver notre belle planète 🌏
Bravo pour ta chronique 👏 déjà hâte de te lire à nouveau 😘
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