C’était le retour des 1500 travailleurs de l’usine BRP à Valcourt, ce lundi, après la cyberattaque qui avait interrompu la production durant quatre jours.

Les installations de BRP à travers le monde avaient été fermées la semaine dernière, après la découverte d’activités malveillantes. Outre l’usine de Valcourt, les sites de Rovaniemi (Finlande), Sturtevant (États-Unis) et Gunskirchen (Autriche) qui ont recommencé leurs activités en ce début de semaine. L’entreprise indique que « les autres sites de production devraient reprendre leurs activités de façon progressive au cours de la semaine. »

On travaille actuellement à la restauration des systèmes internes à partir des référentiels de sauvegarde. L’entreprise confirme que l’infiltration du logiciel malveillant est venue d’un fournisseur de services externe. BRP estime que l’impact de la cyberattaque a été limité à ses systèmes internes et que les renseignements personnels des clients n’auraient pas été touchés.

Attaques simultanées

Comme on le rapportait la semaine dernière, deux autres organisations avaient confirmé être la cible d’une cyberattaque en même temps que BRP, soit l’UPA et la Société de transport de Sherbrooke (STS).

Du côté de l’UPA, on en est à « analyser la nature exacte de la cyberattaque, son ampleur et les solutions possibles pour restaurer les systèmes de façon sécuritaire. » Aucune autre information n’a été dévoilée publiquement afin, dit-on, « de préserver la confidentialité et le bon déroulement de l’enquête. »

À la STS, la cyberattaque a occasionné une panne informatique sur le système de gestion de déplacements au transport adapté. Celui-ci n’est toujours pas rétabli à l’heure actuelle. Les usagers doivent donc se restreindre aux déplacements essentiels tels que les rendez-vous médicaux, le travail et les urgences.