Le Val-Ouest

Élections 2022 : favoriser la résilience des entreprises agricoles

L’Union des producteurs agricoles (UPA) demande au prochain gouvernement de favoriser la résilience des entreprises agricoles du Québec en assurant un financement récurrent et ponctuel à la hauteur des besoins, en raison notamment du sous-investissement des dix dernières années, de la période inflationniste historique et de son impact direct sur les couts de production.

« Dans un contexte d’endettement croissant et de rentabilité amoindrie, on demande aux entreprises agricoles de contribuer davantage à l’autonomie alimentaire, d’être toujours plus compétitives, de répondre aux attentes sociétales, de s’adapter aux changements climatiques et de saisir toutes les occasions sur les marchés. Le soutien pour atteindre tous ces objectifs n’est tout simplement pas au rendez-vous »

Martin Caron,  président général de l’UPA

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Depuis l’automne 2021, le prix moyen de l’alimentation animale, des engrais et du carburant a grimpé d’environ 50 %. Ces hausses représentent près de 1,5 G$ en dépenses additionnelles sur une base annuelle. Du côté des taux d’intérêt, la situation pourrait se détériorer rapidement, car chaque augmentation de 1 % diminue le revenu agricole net d’environ 19 % (250 M$).

Les agriculteurs doivent aussi pouvoir compter sur des programmes de gestion des risques d’entreprise (GRE) qui leur permettent de faire face aux difficultés inhérentes à leur métier et de traverser les crises. Ce qui n’est pas le cas présentement. Les programmes actuels ne permettent plus de gérer efficacement les risques climatiques (aléas météorologiques imprévisibles), phytosanitaires (maladies des cultures ou animales), économiques (inflation) et commerciaux (instabilité des marchés) qui mettent en péril la rentabilité des entreprises agricoles.

C’est pourquoi l’UPA demande :

  • d’augmenter de 50 % (500 M$) les budgets dévolus au secteur agroalimentaire québécois ;
  • de verser rapidement une aide spécifique aux entreprises agricoles pour pallier la hausse fulgurante des couts de production et la montée vigoureuse des taux d’intérêt ;
  • d’actualiser, d’indexer et d’adapter les programmes de GRE ;
  • de répondre positivement aux demandes de plusieurs secteurs de production, en l’occurrence apicole et pomicole ;
  • un programme d’encouragement à l’automatisation, la robotisation et les nouvelles technologies ;
  • de faciliter à tous les égards le recours aux travailleurs étrangers temporaires.

Pour en savoir plus sur les enjeux agricoles et forestiers de la campagne électorale 2022, suivez l’UPA sur le Web, ainsi que sur Twitter et Facebook.

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