{acf_vo_headline}

L’artiste-peintre et illustratrice granbyenne Jessica Ruel a tissé au fil des ans une grande complicité avec le Val-Saint-François, notamment avec l’organisme Valcourt 2030. Encore cette année, on a pu constater en région son talent et son côté rassembleur.

Cette artiste, qui se démarque depuis 16 ans par son univers se rapprochant de la bande dessinée et son approche à la fois ludique et bon enfant, avait brillé l’an dernier lors de la Fête des découvertes.

Elle continue de travailler de pair avec Valcourt 2030, étant même qualifiée d’artiste « chouchou » par Kevin Bombardier, directeur de Valcourt 2030.

« J’ai participé à plusieurs activités familiales, afin d’essayer de faire parler en français les nouveaux arrivants, pour ainsi créer des liens et des ponts générationnels et interculturels. Le tout s’est fait à partir de dessins, en créant des personnages. J’ai participé aussi à un parcours pour les nouveaux immigrants, pour ainsi essayer de visualiser les différentes étapes d’accueil, pour les comités de citoyens. Et j’ai également fait de l’accompagnement avec des étudiants de 6e année et de 5e secondaire, avec une exposition sur le thème de l’autoportrait. Cet événement a permis d’aider ces étudiants à faire une réflexion sur qui ils ont réellement », résume-t-elle.

Jessica Ruel, qui collabore avec Valcourt 2030 depuis 2021 avec le projet « À auteur d’enfant », continue d’apprécier cette collaboration avec Valcourt 2030.

« On a des valeurs d’inclusion et de partage qui sont très similaires. Et la communication avec l’équipe est super bonne. Je suis choyée de travailler régulièrement avec cet organisme », confie-t-elle.

Une réflexion utile

Par ailleurs, l’été dernier, on pouvait admirer une illustration de Jessica dans le cadre de l’exposition itinérante Bientraitance, au parc du Souvenir de Richmond.

Cette exposition, composée d’œuvres créées par huit artistes estriens, mettaient en lumière des situations de maltraitance et de bientraitance à l’endroit des personnes aînées.

« Ce qui m’a interpellé davantage, c’est la violence organisationnelle, alors qu’on prend des décisions pour aller plus vite ou couper des coûts sans prendre en compte les moins bien nantis et les personnes démunies. Au niveau de l’inclusion, c’est venu me toucher particulièrement », raconte-t-elle.

Les projets se multiplient pour Jessica Ruel en Estrie et en Montérégie, ce qui lui fait bien plaisir.

« Je suis toujours heureuse de rencontrer tous ces gens et de toucher leur coeur », conclut-elle.

Pour en savoir plus cette artiste, on peut consulter sa page Facebook.

ÉGALEMENT À LIRE dans le Val-Ouest :

Laisser un commentaire

Oui SVP, inscrivez-moi à l'infolettre du Val-Ouest pour recevoir un lien vers les nouveaux articles chaque semaine!

À lire aussi