Le Val-Ouest

Au gré du vent – Le renouveau

En décembre, je vous parlais de résilience. Puis, m’est arrivé un drame familial qui commande une méga dose de résilience. Genre de situation où la tristesse t’envahit et tu cherches vraiment le sens de la vie. Mes enfants, mes animaux, ma famille, la nature, me rappellent qu’il y a du beau dans bien des choses… et que la vie doit continuer. 2021 est déjà là, attendue par plusieurs avec l’espoir de changement par rapport aux derniers mois. Quand je pense à cette nouvelle année qui commence, deux choses me viennent en tête : l’oncle Roland et le «cadre de vision».

L’oncle Roland
«Je te souhaite un bon mari d’ici la fin de l’année». J’avais 15 ans la première fois que l’oncle Roland m’a souhaité ça un 1er janvier. Roland, c’était l’oncle de Sylvain, le gars que j’ai marié quelques années plus tard. Un petit mariage, mais oncle Roland était invité bien sûr. Soit l’oncle Roland pouvait prédire le futur, soit il ne savait pas trop quoi dire à une adolescente de 15 ans, soit c’était sa manière de me dire qu’il m’appréciait. Je n’ai jamais su, jamais demandé mais j’ai été influencée par cet homme qui souhaitait autre chose que le traditionnel «Santé, amour et bonheur» en début d’année. Plusieurs prennent des résolutions de début d’année mais Roland m’a amenée à réfléchir à une vision, à des souhaits. Depuis, je m’efforce de faire un bilan de l’année qui se termine et d’identifier ce que je souhaite pour l’année à venir. Et plus je vieillis, plus je réalise que je n’ai pas la vie devant moi. Je suis consciente qu’une fin viendra, ma fin, et qu’il est d’autant plus important de faire vraiment une réflexion sur l’année à venir. Bien sûr, il y a plein d’éléments qu’on ne contrôle pas, surtout en ce moment, mais on contrôle nos réflexions sur nos souhaits. Je faisais cet exercice de réflexion de manière assez désorganisée jusqu’à l’an dernier. Puis, j’ai lu un article sur le «cadre de vision».

Le «cadre de vision»
L’information sur le « cadre de vision » m’est venue d’Annabelle Boyer, conférencière, experte en développement organisationnel, en dynamique d’équipe, en langage corporel, auteure…et j’en passe. Voici donc ce que propose madame Boyer : «Sur un grand carton ou un mur, on colle des images de notre «nous» optimal. Des images qui représentent notre couple, notre famille, nos amis, notre vie professionnelle, notre santé, nos finances, nos accomplissements, notre spiritualité, notre développement personnel ou toutes sphères de vie qui comptent pour nous ou qu’on souhaite bonifier. Ces images doivent représenter notre «nous» dans un monde idéal.» Pourquoi faire ça ? «Parce que l’inconscient a besoin d’images pour trouver le chemin vers l’atteinte des objectifs».

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Pour ma part, je fais l’exercice confortablement assise dans mon fauteuil préféré, avec de la musique qui m’inspire et une pile de revues pour me permettre de trouver les images de mon «moi» optimal. L’exercice me permet d’être en mode créatif et de faire simultanément un bilan, une réflexion sur mes priorités et ce que je souhaite comme changement pour l’année à venir. Le résultat est un beau regroupement d’images inspirantes que je place à portée de vue pour y référer régulièrement. Dans un contexte où on peut difficilement se tourner vers l’extérieur, c’est un bon temps pour cultiver notre intériorité.

Pour m’inspirer cette année, je ferai cet exercice en écoutant du Gary Moore, un guitariste extraordinaire, populaire dans les années 80 mais que je viens de découvrir grâce à une boîte de CD à donner qui trainait chez ma sœur.
Écoutez «Parisienne Walkways» de Gary Moore (https://www.youtube.com/watch?v=vkUpfw4Hf3w) … Impossible de ne pas être dans un mode créatif intense.

Bon début d’année, bon exercice, osez imaginer votre «vous» optimal.

Josée Fontaine XXX

Lire la chronique précédente : Au gré du vent – La résilience

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