Depuis huit ans, la communauté philippine de la région de Valcourt s’intègre à merveille et prend de l’expansion. La journée Mabuhay – Découverte des Philippines, parrainée par Valcourt 2030, a démontré la vitalité de ces gens qui ont adopté avec bonheur l’Estrie et le Québec.
Cette activité spéciale, qui a eu lieu le 6 juillet au Centre communautaire de Valcourt, a été couronnée de succès alors que plus de 200 personnes ont découvert la culture philippine.
Dégustations, spectacles, expositions, jeux, souper… tout était en place pour une journée fort bien remplie.
« La programmation a été planifiée et préparée par la communauté philippine, avec le soutien de Valcourt 2030. Une soixantaine de personnes ont contribué à cette magnifique journée. Quelques élus et intervenants de la région étaient présents. Je suis très heureux du résultat », commente le directeur général Kevin Bombardier.
Ce dernier fait remarquer que les Philippins s’intègrent très bien à la région malgré la barrière de la langue.
« Dans ce pays, on parle surtout le tagalog et l’anglais. Mais de beaux efforts sont faits en francisation et plusieurs d’entre eux se débrouillent très bien dans notre langue », observe M. Bombardier.
C’est la pénurie de main-d’œuvre qui a motivé des entreprises de la région à recruter des employés immigrants, dont plusieurs Philippins, depuis quelques années.
Le manufacturier valcourtois de pièces automobiles Verbom a pavé la voie en embauchant des Philippins, en 2016, pour son usine de transformation à Sherbrooke.
« D’autres entreprises ont ensuite fait appel à des Philippins. Plusieurs d’entre eux ont ensuite rapatrié leur famille ici. Les conditions de travail et les salaires ont convaincu ces gens de choisir notre région, mais ils ont de plus été très bien accueillis. Une mobilisation s’est rapidement formée afin que ces gens se sentent chez eux. Le comité d’intégration Bienvenue – Région de Valcourt fait bien sûr sa part et c’est avec plaisir que nous continuerons à tisser des liens avec cette communauté très vivante », conclut M. Bombardier.