Le Val-Ouest

Le Musée de l’ardoise dévoile une oeuvre majeure

À l’occasion des Journées du patrimoine religieux tenue la fin de semaine dernière, le Musée de l’ardoise de Richmond a dévoilé au public une verrière de 12 pieds sur 8 pieds. Celle-ci est l’oeuvre du maître-verrier Pierre Osterrath.

Sur la photo d’en-tête, on aperçoit, de gauche à droite : Pierre Bail, administrateur du Musée de l’ardoise; Gilles Boulé, donateur; M. Pierre Osterrath, maître-verrier; Père Gervais Giguère, de la congrégation des Missionnaires Mariannhill; Raymonde Brossard directrice générale du Musée de l’ardoise.

Don d’un ancien séminariste

Le vitrail avait été commandé dans les années 60 par la congrégation des Missionnaires de Mariannhill pour la chapelle de leur pavillon au Séminaire de Saint-Augustin, dans la région de Québec.

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L’institution était devenue, au fil du temps, un collège privé, avant d’être fermée en 1996. Au moment de sa vente, la congrégation avait récupéré le vitrail et l’avait depuis conservé dans le sous-sol de ses installations de Sherbrooke.

Un ancien élève du Séminaire, Gilles Boulé, en a fait l’acquisition en 2015 avec la volonté de rendre l’œuvre accessible au public. Il vient d’en faire don au Musée de l’ardoise et s’est même chargé de sa délicate installation.

Un long chemin jusqu’au Québec

À l’époque, le vitrail a été réalisé selon une technique développée par ses créateurs, Liliane Hofman et Pierre Osterrath. Ce dernier se souvient encore des détails entourant sa conception.

« Les dalles de verre […] proviennent de la verrerie Saint-Just-sur-Loire en France. J’ai découpé chaque morceau de verre à la scie diamantée, éclaté la surface à la marteline et assemblé le tout avec de la résine charcoal d’une compagnie américaine à Philadelphie. »

Pierre Osterrath est issu d’une famille belge de maîtres-verriers active depuis quatre générations. Son travail peut être admiré dans les stations Berri-UQAM, Charlevoix et du Collège du métro de Montréal. Il a été professeur pendant 32 ans à l’École des Arts visuels de l’Université Laval.

Son vitrail, issu du patrimoine religieux contemporain, avait donc une place tout indiquée à l’église Saint-Paul de Richmond, où loge aujourd’hui le Musée de l’ardoise. Bien que sa saison régulière 2022 soit maintenant terminée, l’établissement muséal tiendra des événements ponctuels au cours des prochaines semaines lors desquels il sera possible d’admirer l’impressionnante œuvre.

Les visiteurs du musée admirent le vitrail
Le dévoilement du vitrail s’est fait le 9 septembre dernier.
Crédit photo : Laurent Frey

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