Point de presse relatif au projet de loi C-282
M. Caron était également accompagné de Daniel Gobeil, président des Producteurs de lait du Québec, Paulin Bouchard, président de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec, Gyslain Loyer, président des Producteurs d’œufs d’incubation du Québec et Pierre-Luc Leblanc, président des Éleveurs de volailles du Québec. « La gestion de l’offre fait l’objet d’un consensus de tous les partis politiques représentés à la Chambre des communes. Le projet de loi est une occasion fort simple de concrétiser cet appui. Et ce, en assurant aux producteurs qu’il n’y aura plus de concessions dans les marchés sous gestion de l’offre ». Mentionne Martin Caron.
Limite du pouvoir du ministre
« Chaque fois que le gouvernement canadien accorde un accès aux marchés des produits sous gestion de l’offre, ce sont nos fermes qui sont mises en péril. Ça impacte les familles des producteurs, les personnes qui gagnent leurs vies grâce au secteur et nos collectivités rurales, tout en compromettant notre sécurité alimentaire. Les concessions assorties de promesses d’indemnisation ne sont pas un modèle pour les négociations commerciales. D’autres accords sont ou seront négociés dans les prochaines années. Il est important de conserver notre système de gestion de l’offre et nos marchés sans brèches additionnelles ». Souligne M. Caron.
Particularité du Québec
Les secteurs laitiers et avicoles sont névralgiques pour l’économie du Québec et du Canada. Par conséquent, le maintien de la gestion de l’offre est fondamental pour ces productions. Ces dernières ont déjà été durement touchées par les concessions octroyées dans les récents accords commerciaux. Au Québec seulement, les 6 070 fermes familiales des productions sous gestion de l’offre génèrent 116 000 emplois et sont à la source de 8,7 G$ en contributions au PIB et de 2,1 G$ en retombées fiscales. Elles jouent un rôle déterminant dans l’occupation du territoire de nos régions.
La gestion de l’offre permet aux producteurs canadiens de lait, d’œufs et de volailles de tirer un revenu équitable provenant entièrement du marché. Et ce, sans subventions directes. Par leur discipline, les producteurs sous gestion de l’offre s’emploient à satisfaire le marché intérieur. Notamment, grâce à une production locale de grande qualité. Ils ne contribuent pas à la surproduction sur le marché mondial. La gestion de l’offre est un modèle économique et écologique. En outre, il assure une stabilité aux producteurs et aux consommateurs tout en limitant le gaspillage alimentaire.