Le Val-Ouest

Le projet de loi C-282 un plus pour l’agroalimentaire

 Point de presse relatif  au projet de loi C-282

Le président général de l’UPA et porte-parole du Mouvement pour la gestion de l’offre (MGO), Martin Caron, a participé aujourd’hui à un point de presse en compagnie de Yves-François Blanchet, chef du Bloc Québécois, de Yves Perron, porte-parole en matière d’agriculture, d’agroalimentaire et de la gestion de l’offre, et de Luc Thériault, député de Montcalm, dans le cadre du débat sur le projet de loi du Bloc Québécois portant sur la protection de la gestion de l’offre (C-282).

M. Caron était également accompagné de Daniel Gobeil, président des Producteurs de lait du Québec, Paulin Bouchard, président de la Fédération des producteurs d’œufs du Québec, Gyslain Loyer, président des Producteurs d’œufs d’incubation du Québec et Pierre-Luc Leblanc, président des Éleveurs de volailles du Québec. « La gestion de l’offre fait l’objet d’un consensus de tous les partis politiques représentés à la Chambre des communes. Le projet de loi est une occasion fort simple de concrétiser cet appui. Et ce, en assurant aux producteurs qu’il n’y aura plus de concessions dans les marchés sous gestion de l’offre ». Mentionne Martin Caron.

Limite du pouvoir du ministre

Le projet de loi C-282 modifie la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement. Par conséquence, le ministre ne pourra plus, au nom du gouvernement du Canada, signer des accords qui mettent en péril le système de gestion de l’offre. Comme par exemple, augmentant les contingents tarifaires ou en diminuant les tarifs. Le projet de loi reprend le contenu du projet de loi C-216, mort au feuilleton lors du déclenchement des élections de 2021. « Une majorité de députés avaient voté en faveur du projet en deuxième lecture; nous espérons la même collaboration de tous les partis politiques afin que le projet de loi puisse se rendre jusqu’à l’adoption finale ». Explique M. Caron.

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« Chaque fois que le gouvernement canadien accorde un accès aux marchés des produits sous gestion de l’offre, ce sont nos fermes qui sont mises en péril. Ça impacte les familles des producteurs, les personnes qui gagnent leurs vies grâce au secteur et nos collectivités rurales, tout en compromettant notre sécurité alimentaire. Les concessions assorties de promesses d’indemnisation ne sont pas un modèle pour les négociations commerciales. D’autres accords sont ou seront négociés dans les prochaines années. Il est important de conserver notre système de gestion de l’offre et nos marchés sans brèches additionnelles ».  Souligne M. Caron.

Particularité du Québec

Les secteurs laitiers et avicoles sont névralgiques pour l’économie du Québec et du Canada. Par conséquent, le maintien de la gestion de l’offre est fondamental pour ces productions. Ces dernières ont déjà été durement touchées par les concessions octroyées dans les récents accords commerciaux. Au Québec seulement, les 6 070 fermes familiales des productions sous gestion de l’offre génèrent 116 000 emplois et sont à la source de 8,7 G$ en contributions au PIB et de 2,1 G$ en retombées fiscales. Elles jouent un rôle déterminant dans l’occupation du territoire de nos régions.

La gestion de l’offre permet aux producteurs canadiens de lait, d’œufs et de volailles de tirer un revenu équitable provenant entièrement du marché. Et ce, sans subventions directes. Par leur discipline, les producteurs sous gestion de l’offre s’emploient à satisfaire le marché intérieur. Notamment, grâce à une production locale de grande qualité. Ils ne contribuent pas à la surproduction sur le marché mondial. La gestion de l’offre est un modèle économique et écologique. En outre, il assure une stabilité aux producteurs et aux consommateurs tout en limitant le gaspillage alimentaire.

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