Âgé de 16 ans le 21 juin prochain, le Valcourtois Mathis Bernier tentera de percer l’alignement du Phoenix de Sherbrooke, de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec.
Le défenseur a été sélectionné en 8e ronde, soit au 137e rang.
« Je m’attendais à être repêché un peu plus tôt, mais je suis tout de même satisfait. Et je ferai partie d’une excellente organisation, en plus de jouer pas trop loin de chez moi lors des matchs à domicile », souligne Mathis.
Celui qui mesure 5 pieds 10 et qui pèse 172 livres a connu du succès au sein des Cantonniers de Magog, de la Ligue de développement hockey M18 AAA. Ce produit des Harfangs M15 AAA Élite de Sherbrooke s’est imposé dès le début du camp d’entraînement de la formation magogoise l’automne dernier, pour ainsi faire partie de l’équipe.
« Ça s’était vraiment bien déroulé et j’étais un des rares joueurs de 15 ans qui avait pu éviter les coupures au camp d’entraînement. J’avais confiance en moi et j’ai travaillé vraiment très fort », déclare Mathis.
Le hockeyeur valcourtois prend d’ailleurs sa carrière actuelle au sérieux. En plus de l’entraînement en gymnase, il s’est inscrit l’an dernier à l’Académie CCM pour ainsi lui donner davantage d’outils afin de joindre les Cantonniers.
« En plus, je travaillais au Club de golf de Valcourt. Mais j’ai pu gérer mon horaire et cet été, je serai de nouveau à mon poste en plus de m’entraîner régulièrement », confie Mathis.
Le nouveau membre du Phoenix ne s’attend pas à être automatiquement choisi, lors du camp d’entraînement en août, afin de démarrer la saison avec la formation sherbrookoise. Il se prépare à retourner chez les Cantonniers pour une seconde saison.
« Il y a plusieurs très bons défenseurs chez le Phoenix. Mais je suis prêt à tenter ma chance et à faire ma place au sein de l’organisation. On dit de moi que je suis un défenseur efficace et qui s’implique bien sur la patinoire. Mon gabarit me permet de bien m’en sortir quand ça brasse un peu plus », soutient-il.
Quant à une éventuelle carrière en tant que hockeyeur, Mathis ne s’en fait pas trop pour le moment.
« Je continue de progresser et je prends ça une année à la fois », conclut-il.