Le Val-Ouest

Une entente des loisirs qui ne plait pas à Bonsecours

Une mauvaise surprise attendait les parents de Bonsecours qui viennent d’inscrire leur enfant aux activités de hockey mineur et de patinage artistique à l’aréna de Valcourt. À partir de janvier 2023, ceux-ci pourraient avoir à débourser une surtaxe de plus ou moins 300 $ pour que leur jeune puisse continuer sa saison d’activités.

L’entente intermunicipale de loisirs regroupe les sept municipalités de la région. D’une durée de quatre ans, celle-ci vient à échéance le 31 décembre prochain. En janvier dernier, la municipalité de Bonsecours a voté un avis de non-renouvellement de l’entente intervenue avec la Ville de Valcourt. Elle dit souhaiter modifier certains aspects tels que « le fonctionnement, les activités ainsi que le mode de contribution financière ».

Afin d’éviter de mettre en péril la saison d’activités 2022-2023, les municipalités du Val-7 ont renouvelé l’entente pour un an. Toutes, sauf Bonsecours qui dit souhaiter négocier.

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Hausse des couts

« Il y a certains chiffres qui nous irritent. Quand on dit que ça a augmenté en quatre ans de 200 %. Mais il y a pas juste ça », a indiqué le maire de Bonsecours, Jacques David, lors de la séance du conseil municipal du 6 septembre.

Le maire de Bonsecours, Jacques David
Le maire de Bonsecours, Jacques David

Le directeur des loisirs à la Ville de Valcourt, Alain Martel, dit avoir reçu beaucoup d’appels de la part de parents inquiets depuis le début de la période d’inscription aux activités. « Je trouvais que l’entente était équitable. […] Présentement, c’est utilisateur-payeur. C’est revenus moins dépenses divisé par le nombre de participants. »

« Les couts augmentent d’année en année. On est victime, comme tout le monde, de l’inflation. C’est sûr que, avec la COVID, le taux de participation a diminué. Ça fait que le taux par participant, ça augmente », explique M. Martel.

Avec le maire David, le conseiller municipal André Leduc est l’un des deux représentants de Bonsecours à la table des négociations. « On se demande pourquoi c’est tant pour l’aréna, tant pour la piscine, tant pour ça. Pourquoi c’est 3000 $ pour la tonte de pelouse? On se demande tout ça. »

Celui-ci a admis lorgner du côté d’une autre municipalité environnante en remplacement de Valcourt. « On a un plan B et un plan C. On les dévoilera pas. Ça fera pas de négociations. »

Les conseillers André Leduc et André Martineau
À l’avant-plan, le conseiller municipal de Bonsecours André Leduc. À ses côtés, le conseiller André Martineau.

Échéancier serré

« Ma préoccupation, en tant que directeur des loisirs, c’est que si on n’en vient pas à une entente d’ici le mois de décembre, on fait quoi avec les jeunes qui sont déjà inscrits au hockey puis au patinage artistique? », demande Alain Martel. « Eux autres, la saison chevauche deux années. Théoriquement, dans l’entente intermunicipale, Bonsecours a payé jusqu’en 2022. »

« Seul, on n’a aucunement les moyens d’avoir un aréna. C’est pour ça que chaque municipalité environnante est importante pour nous. […] Même en se regroupant, on est précaire dans le nombre d’inscription de jeunes pour faire un club de hockey », déplore le directeur des loisirs de Valcourt. « Ça faisait quand même 12 ans que l’entente existait. »

Les municipalités signataires de l’entente des loisirs se réuniront dans les prochaines semaines. Le maire de Bonsecours, Jacques David, se veut rassurant : « En septembre, il y a des réunions qui vont se passer. On devrait savoir davantage où ça s’aligne. »

Assistance au conseil municipale de Bonsecours
De nombreux parents et enfants de Bonsecours ont assisté à la réunion du conseil municipal le 6 septembre dernier.

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