Le 13 octobre prochain sera la dernière journée d’activités de la Banque nationale à Valcourt. La succursale fusionnera alors avec celle du boulevard Portland, à Sherbrooke. BNC avait ouvert son établissement valcourtois en 1936.

Un avis postal a été envoyé aux clients en avril dernier. On assure que ceux-ci ne seront pas laissés pour compte. « La beauté de la chose, c’est que, en étant central de tout, ils peuvent autant aller aux succursales de Windsor, Granby, Acton Vale », souligne Méliza Dubois, directrice de la succursale de Valcourt.

« Ce qui amène la fusion, c’est qu’on a remarqué la diminution des transactions qui sont faites au comptoir-caisse. On parle d’un 20 %. Par la suite, il y a une augmentation de 80 % des transactions qui sont effectuées autant sur mobile qu’au guichet automatique. Dans le fond, on s’adapte aux besoins de nos clients », poursuit Mme Dubois.

Un guichet automatique de la Banque nationale demeurera accessible quelque part en ville, sans qu’on connaisse son emplacement exact pour le moment. Le bâtiment sera mis en vente, à la suite de la fusion.

La succursale de Valcourt compte trois employés à l’heure actuelle, incluant Mme Dubois. Aucune perte d’emploi n’est à prévoir, comme ceux-ci seront relocalisés.

Des services délocalisés

La fermeture de la succursale de Valcourt ne témoigne pas d’un ralentissement des activités de la Banque nationale. « Il y a eu beaucoup de grands projets dans l’Estrie. Il y a une deuxième succursale qui a été bâtie à Granby. Il y a une nouvelle succursale qui a été faite aussi à Magog. Elle vient tout juste d’ouvrir, c’est leur deuxième semaine », témoigne Méliza Dubois.

Ces succursales situées dans les centres urbains sont désormais désignées en tant que centres financiers. Leur approche est maintenant plus axée sur le service-conseil. Mais qu’en est-il pour une cliente résidant à Valcourt? La Banque nationale envoie désormais ses experts financiers sur la route. Ceux-ci rencontrent les clients à leur domicile ou même sur leur lieu de travail.