Après huit ans à la mairie de Richmond et dix ans comme conseiller municipal au Canton de Cleveland, Bertrand Ménard ne se présentera pas de nouveau aux élections municipales du 2 novembre prochain.
Contrairement à plusieurs maires à travers le Québec qui ont été ébranlés par la grogne de plusieurs citoyens et de la morosité ambiante, M. Ménard part avec le sourire.
« Je vais avoir 74 ans, j’ai une famille et des petits-enfants qui poussent. On aimerait bien les voir grandir un peu! », a-t-il confié en entrevue pour CIAX FM.
Ménard souhaite donc prendre davantage de temps pour lui, avec des vacances à l’horizon.
« J’ai pu accomplir ce que j’avais comme projets. Je reste humble en mentionnant que le conseil municipal m’a donné un bon coup de main. C’est une affaire d’équipe et pas juste d’un gars », déclare-t-il.
Le maire de Richmond est très fier du dynamisme qui caractérise cette municipalité.
Il cite comme exemples le Centre d’art de Richmond, les défilés de Noël et de la Saint-Patrick, l’exposition d’autos anciennes, l’Exposition agricole, le Tournoi de hockey Mousquiri ainsi que la vie communautaire.
« Je suis bien content que ça bouge. On a ramené les gens à la base, soit commencer à se parler, discuter et les impliquer dans ce qui se passe à Richmond. Tout le monde embarque et ça crée des liens entre les citoyens », dit-il.
Ménard souligne par ailleurs que le développement domiciliaire se porte à merveille. Et le projet de réaménagement de la rue Principale, qui nécessitera des investissements de 8 millions $, représente pour lui une grande fierté.
« Je laisse le nouveau conseil, qui sera en place en novembre, décider de la suite de ce projet. Mais en revitalisant le centre-ville, on peut attirer facilement entre 1000 et 1500 personnes de plus par semaine. C’est important pour nos commerces », soutient-il.
Ménard est par ailleurs fier d’avoir pu régler le litige avec la compagnie St-Laurent & Atlantic, alors que le bruit de leurs locomotives – notamment durant la nuit – troublait la paix de plusieurs citoyens.
Une rencontre virtuelle sur Teams a pu aider à en venir à une entente.
« Un projet en cours nous permet d’avoir obtenu une amélioration d’environ 95%. Si ça se maintient comme ça, on va le souligner avec plaisir dans les médias. C’est réglé à l’amiable et l’on repart à neuf », conclut M. Ménard.