Le Val-Ouest

Au gré du vent – L’Environnement

Le 22 avril est la journée de la Terre.  Le mois idéal pour parler d’environnement.  Eh boy! Je ne sais pas si je suis la bonne personne pour parler d’environnement.  Je roule en Jeep Wrangler.  J’ai pensé maintes fois le vendre et acheter une petite voiture électrique mais, mea culpa, le plaisir à conduire le Jeep, à la recherche des méga flaques d’eau, des trous et des bosses, l’emporte jusqu’à maintenant sur la sagesse.  Ma seule consolation est que je ne change pas de voiture aux 4 ans….et que j’ai dû faire un maximum de 4 pleins d’essence dans la dernière année.

J’ai un questionnement récurrent sur ma contribution à la protection de l’environnement.  Je fais quoi concrètement pour que mes petits-enfants, mes arrières petits-enfants puissent encore profiter d’un milieu de vie « potable ».  Mon amie Joanie disait récemment :  « Chaque journée de plus sans rien faire pour l’environnement est une journée perdue ».

Ma contribution passe par de petits gestes qui semblent faciles, anodins, parce que je les ai intégrés au fil des ans :

  • Composter
  • Recycler
  • Faire un grand jardin et conserver/transformer tout ce que je peux pour en profiter le plus longtemps possible
  • Réduire au maximum l’achat de produits suremballés et éviter les mets préparés
  • Utiliser des produits de nettoyage naturels ou bio (vive le vinaigre!)
  • Réduire au maximum les cosmétiques pour la famille (pas toujours évident avec deux grandes filles)
  • Acheter local le plus possible
  • Récupérer et recycler des vêtements
  • Diminuer ma consommation de tout ce qui s’achète en fait

Des petits gestes dont je suis pourtant fière, et qui me portent à croire que si nous contribuons tous en posant des gestes à notre mesure, notre planète se portera mieux.  En ce mois de l’environnement, je vais aussi identifier, comme à chaque printemps, ce que je peux faire de plus cette année.

Ces petits gestes, individuels ou familiaux, visent un collectif plus sain.  Ce que je fais, ou ne fais pas, a un impact sur le bien-être collectif à court, moyen et long termes.   Mon bien-être individuel passe par le bien-être collectif.  Je suis à la campagne mais je ne vis pas encore en totale auto-suffisance à l’écart de tout et de tous.

En écrivant cette chronique, j’ai pensé à un moment mémorable de vie où, dans le cadre d’une formation en gestion, j’ai eu le privilège de rencontrer un chef amérindien qui parlait de l’importance de nos gestes pour les sept (7) générations à venir.  Agir en considérant le futur à long terme plutôt que nos besoins immédiats.  Une approche totalement à contre-courant de notre société de consommation et d’instantanéité.  Un enseignement qui me parle tellement!

Bon mois d’avril.  Profitez de cette saison de renouveau pour faire du ménage de vieilles habitudes qui peuvent être nuisibles à l’environnement et remplacez-les par de nouvelles qui contribuent au bien-être collectif.  Je vous laisse méditer là-dessus en écoutant Ani Couni  https://youtu.be/ba4EAmFpD4Q

Josée Fontaine xxx

Lire la chronique précédente : Au gré du vent – L’amour

Un avis au sujet de « Au gré du vent – L’Environnement »

  1. Merci Josée! Un texte simple mais engageant pour chaque lecteur…intéressé à faire un peu sa part pour un monde Meilleur! Car comme le disait un auteur “réveilleur” de conscience: “Nos enfants nous accuseront…” et c’était il y a 10 ans minimum…alors que nous étions à minuit moins une! Merci ton écrit fait un autre rappel!

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