Daniel Lebel, une voix engagée pour le Québec

Alain Bérubé /Initiative de journalisme local

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Homme d’affaires et ex-président de l’Ordre des ingénieurs du Québec, Daniel Lebel tente sa chance dans l’arène politique. Le candidat du Bloc québécois dans Richmond-Arthabaska, en vue des élections fédérales du 28 avril, veut supporter ardemment la région et défendre les valeurs québécoises à Ottawa s’il est élu comme député.

Daniel Lebel a confié au Val-Ouest que le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, est une grande source d’inspiration pour son engagement politique actuel.
« Je me reconnais en tous points dans ce parti et M. Blanchet prend vraiment les intérêts du Québec au sérieux. C’est un honneur de représenter le Bloc québécois », allègue-t-il.

Cet expert en gestion de projets, qui s’était présenté pour le Parti québécois en 2014, affirme que le contexte actuel l’a fortement motivé à se présenter en tant que candidat.
« Je reviens, car la situation politique internationale, et particulièrement avec nos voisins américains, me préoccupe beaucoup évidemment, et me préoccupe pour les intérêts du Québec. Aller pour un parti au fédéral, ça allait de soi. Mais pas avec n’importe quel parti », a-t-il expliqué en entrevue pour CIAX FM.

M. Lebel, qui réside dans le Centre-du-Québec depuis plus de 30 ans, affirme bien connaître les enjeux régionaux. La gestion de l’offre, qui touche de nombreux agriculteurs dans Richmond-Arthabaska, est pour lui un enjeu majeur.

« À chaque fois qu’il y a eu des négociations d’accords de libre-échange, on a toujours laissé aller une portion de cette gestion de l’offre », fait-il remarquer.
L’industrie forestière fait également partie de ses inquiétudes. En tant qu’entrepreneur, il comprend fort bien les impacts des turbulences économiques actuelles.
« Une des priorités pour le Bloc québécois, c’est de préserver les emplois, de supporter ces entreprises-là », dit-il.

Daniel Lebel espère par ailleurs que la crise du logement soit au cœur des débats au Parlement.

« À chaque fois qu’on parle de ce sujet, on dirait qu’il n’y a pas de solutions. Et pourtant, il y en a des solutions. L’argent est au fédéral, ramenons ça au Québec! », clame-t-il.
L’environnement fait également partie des sujets qui interpellent le candidat bloquiste.

« Avec les oléoducs qu’on veut nous traverser à travers le fleuve, ce n’est pas une bonne idée. Je le sais que c’est un projet qui va prendre dix ou 15 ans, et qui va coûter 100 milliards $ ou 200 milliards $. Il ne faut pas aller là », soutient-il, ajoutant que son parti a également parmi ses objectifs d’aider les aînés.

Depuis qu’il est candidat du Bloc québécois dans Richmond-Arthabaska, M. Lebel a promis d’être un député près des citoyens et à leur écoute.

« Je suis convaincu que le changement passe par une discussion franche et ouverte avec la population. J’ai hâte d’écouter vos préoccupations et de partager ma vision pour un Québec plus fort au sein du Canada », avait-il déclaré lors du lancement de sa candidature.

M. Lebel mentionne d’ailleurs qu’il a rencontré plusieurs organismes et maires à travers la circonscription, se disant prêt à les rencontrer régulièrement s’il est élu lundi prochain.
« Je serai très présent à travers la circonscription et pas seulement à Victoriaville », assure-t-il.

Avec en plus en toile de fond la guerre commerciale lancée par les États-Unis, Daniel Lebel propose aux électeurs de donner la chance au Bloc québécois de détenir la balance du pouvoir afin d’avoir encore plus de force dans le débat actuel.

« Le Bloc est prêt à défendre les intérêts du Québec. On votera avec le gouvernement quand ce sera bon pour nous. On ne s’opposera pas systématiquement comme les autres partis le font. Si ça nuit au Québec, c’est sûr qu’on va voter contre », établit-il.

Daniel Lebel croit fermement qu’avec son parcours professionnel bien rempli, incluant plusieurs démarches et projets sur la scène internationale, il est outillé pour bien représenter les électeurs de Richmond-Arthabaska.

« Faites-moi confiance pour les quatre prochaines années. Vous allez apprendre à connaître quelqu’un qui est là pour les bonnes raisons », conclut-il.