Malgré une baisse du nombre de membres depuis la pandémie et des travaux qui empêchent l’accès à ses locaux, le Club Joyeux de l’Âge d’Or de Richmond-Melbourne reste bien vivant. Plusieurs activités sont en cours et à venir, comme un souper-spectacle en mai prochain.
«Avec un nom de club comme celui-là, on ne peut s’empêcher de sourire», reconnait d’emblée Pauline Sirois, trésorière du club.
Cette Richmondaise d’adoption constate toute la richesse de son nouveau milieu de vie.
«Je vis à Richmond depuis quatre ans et j’y constate cette ouverture et cette entraide entre les gens. Ils sont ouverts, généreux et enjoués. On sent le dynamisme.»
Club de francophones et d’anglophones
L’une des particularités de ce club, à l’image de la communauté, est l’entraide et la coopération entre les francophones et anglophones. Qui participent toutes et tous activement aux activités.
«Notre club est sans frontière de langue ou d’adresse civique. Notre territoire est la Terre… et nous en sommes fiers!», lance avec un brin d’humour Pauline Sirois.
Relocalisation pendant des travaux
Elle explique que les membres du club sont bien fiers de pouvoir utiliser, depuis plusieurs années, des locaux dans l’ancien Couvent Mont Saint-Patrice.
«Le Couvent nous offre un beau et grand local accueillant. Un lieu unique, disponible sept jours par semaine. Que le club a rénové grâce à des subventions fédérales.»
Elle ajoute : «Un organisme sans but lucratif (OBNL), sans activité commerciale, qui décide de signer un bail, il fallait y croire!»
Le club fait toutefois face à un défi de taille depuis le 17 février. Leur local ne sera plus accessible pour au moins six mois à cause de travaux de rénovations.
Leurs activités sont ainsi relocalisées à deux endroits. Au bureau d’accueil touristique du Pays de l’ardoise (160, rue Principale Nord) pour leurs rencontres régulières et au centre communautaire (820, rue Gouin à Richmond) pour leurs activités physiques.
Pauline Sirois en profite pour remercier tous les partenaires et bénévoles qui mettent la main à la pâte pour que les activités continuent d’avoir lieu, malgré ces perturbations.«Nous avons beaucoup de collaboration de la part de la Ville, du Couvent et du Centre d’action bénévole pour nous aider. Ce sont eux qui paient la location du local, car nous n’en serions pas capables.»
Malgré ces inconvénients, elle se réjouit que ces travaux permettront l’installation d’un ascenseur dans ce bâtiment patrimonial datant de 1884.
«Ce sera positif parce que tout le monde va maintenant avoir accès aux étages. Parce qu’avec les escaliers, ça peut être plus difficile. Il y a même certaines personnes qui ne pouvaient pas aller voir les spectacles au Centre d’art de Richmond [situé dans la bâtisse] parce qu’il y a beaucoup de marches.»
Défi : baisse du nombre de membres
Autre coup dur : la baisse du membership qui perdure depuis la pandémie. Alors que le club pouvait compter plus de 200 membres, il en compte maintenant 116. «Notre clientèle est vieillissante et nous n’avons pas de relève. C’est un phénomène que tous les organismes vivent. Notre défi est de continuer à dynamiser nos activités et à attirer la relève», reconnait-elle.
Elle raconte que depuis trois ans, les femmes impliquées au sein du conseil d’administration prennent les bouchées doubles. «Nous mettons en place davantage d’événements festifs avec la coopération de nos membres.»
De même, le club souhaite rayonner davantage en mettant éventuellement en ligne un site Web.
Souper-spectacle le 18 mai
Le club est actif grâce à des donations, des subventions, des commandites, des partenariats d’affaires et des cotisations de ses membres. «La recherche continuelle de subventions a donné de bons résultats. Nous organisons aussi des levées de fonds. Cela nous permet de moderniser nos équipements et d’entretenir notre local», fait savoir celle qui tient les cordons de la bourse du club.
Un bon exemple est le souper-spectacle, avec La tournée du bonheur, qui aura lieu le dimanche 18 mai prochain. Qui permettra d’amasser des sous pour le club. Les billets sont en vente au coût de 35 $. Contacter Gracia Labonté, présidente du club, au 819 826-2325. Un article du Val-Ouest présente cette activité.
Accueillir ceux et celles «qui aiment socialiser»
Toute personne de 50 ans et plus peut devenir membre au coût de 40 $ par année.
«Nos critères : être sociable et respectueux. Nous accueillons des gens qui aiment socialiser et qui sont bons joueurs. Des personnes qui veulent transmettre leur savoir et en faire profiter à toute la communauté», dit-elle.
La majorité des activités offertes sont gratuites ou offertes à un coût modique. Par exemple : dîner de cabane à sucre (mars), pétanque (de mai à septembre), aquaforme (juillet et août), Vendredis en folie (août), voyage estival, souper de Noël (novembre), etc. «Ces événements sont aussi ouverts à toute la population», tient à mentionner Pauline Sirois.
Chaque semaine, de petits groupes se réunissent au local du club pour une variété de jeux. Dont des jeux de table (scrabble, cribbage, pinacle, jeux de carte) et des jeux d’adresse (palet, jeu de poches, billard, jeu de fléchettes).
Les mardis et jeudis, en collaboration avec le Centre d’action bénévole (CAB) de Richmond, c’est l’activité Vie active. Un programme d’exercices physiques et adaptés, conçu pour faire bouger les aînés. L’activité a lieu à la salle communautaire pendant les travaux au Couvent.
«Une belle gang»
Le club, qui fêtera en 2028 son 50e anniversaire, conserve son dynamisme. tient à faire savoir Pauline Sirois.
«J’ai découvert à Richmond une belle gang de personnes qui sont amoureuses du club et qui y participent sept jours par semaine», confie-t-elle.
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