Le Val-Ouest

Nouvelles équipes mixtes d’interventions psychosociales et policières

Afin d’intervenir plus efficacement auprès des personnes en situation de crise en santé mentale, cinq réseaux locaux de services (RLS) estriens auront maintenant accès à des équipes mixtes d’interventions psychosociales et policières de proximité grâce à des partenariats établis avec la Sûreté du Québec, la Régie de police de Memphrémagog et le Service de police de Granby. Il s’agit des RLS La Pommeraie, Haute-Yamaska, Val-Saint-François, Des Sources et Memphrémagog.

Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, et le ministre de la Sécurité publique, ministre responsable de la région de l’Estrie et député de Granby, François Bonnardel, en ont fait l’annonce aujourd’hui, accompagnés d’Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air et députée de Brome-Missisquoi, et de Gilles Bélanger, député d’Orford.

Le déploiement d’équipes mixtes d’interventions psychosociales et policières de proximité est l’une des mesures issues du Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026 qui prévoit que ce genre d’équipe soit consolidé et développé sur l’ensemble du territoire québécois. Le gouvernement du Québec s’est engagé à y investir 9 millions $ par an, pour un total de 45 millions $ sur cinq ans.

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Une approche adaptée

L’expérience démontre qu’en contexte d’intervention de crise, la présence ou le soutien d’intervenantes et intervenants sociaux facilite le désamorçage de la crise et permet notamment une analyse de la situation psychosociale de la personne ainsi que des facteurs de risque.

Ces pratiques permettent également d’assurer l’accessibilité, la fluidité et la continuité des services par l’orientation de la personne, de la famille et de l’entourage vers les services appropriés. En réduisant le risque d’interventions policières répétées, elles favorisent un retour à une situation d’équilibre, permettant le rétablissement de la personne dans sa communauté.

Faits saillants :

  • Ce projet est entièrement financé par le ministère de la Santé et des Services sociaux et par le ministère de la Sécurité publique pour une somme totale et récurrente de 418 000 $;
  • Déjà, en 2018, dans une étude menée par l’Institut universitaire de première ligne en santé et services sociaux (IUPLSSS), on notait que depuis la mise en place de l’équipe ÉMIP sur le territoire sherbrookois, en 2015, le nombre de transports vers l’hôpital avait chuté de près de 50 % chez les personnes ayant reçu les services de l’équipe; la prise en charge par le milieu communautaire ou par le réseau social avait augmenté de 51 % et l’emploi de la force par les policiers et policières avait diminué de 11 %.

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