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Le service de transport collectif et adapté Trans-Appel, qui dessert le Val-Saint-François, a présenté lors de son assemblée générale annuelle un bilan qui permet d’envisager l’avenir avec optimisme. Le plan de redressement, amorcé il y a plus de deux ans, continue de jouer un rôle bénéfique.

Un bilan financier à l’encre noire

Déjà, l’an dernier, le directeur général Denis Verreault soulignait que ce plan fonctionnait mieux que prévu.

« La santé financière de Trans-Appel s’affaiblissait d’année en année depuis cinq ans. En effet, avec quatre déficits en cinq ans, totalisant plus de 360 000 $, Trans-Appel devait donner un coup de barre rapidement dans sa gestion et ses opérations pour espérer survivre », peut-on lire dans le rapport d’activités pour l’année 2024 présenté mardi soir, à Windsor.

Sans aide additionnelle du Ministère des Transports et de la Mobilité durable, Trans-Appel a terminé l’année avec un surplus de 18 893 $. L’année précédente, on avait annoncé un déficit de 30 657 $.

« C’est une belle surprise si on compare aux autres années. Les décisions prises par les partenaires municipaux et le conseil d’administration, appliquées par l’équipe d’opération, ont vraiment porté fruit », résume le directeur général Denis Verreault.

Des améliorations apportées aux outils de gestion, dont un suivi plus serré de la facturation et des comptes à recevoir, ont contribué à ce résultat.

« Le système de suivi des recettes quotidiennes des chauffeurs a été harmonisé avec celui du STC des Sources Et les données comptabilisées le sont de la même manière entre les deux organismes », fait valoir Trans-Appel dans son rapport annuel.

 

Légère baisse des déplacements

Trans-Appel affiche une baisse des déplacements de 6 % pour les transports adaptés et de 14 % pour les transports collectifs, pour une baisse combinée de 8 % par rapport à 2023.

Le total de déplacements a été de 15 536 en 2024.

M. Verreault ne pèse toutefois pas sur le bouton panique.

« Cette baisse s’explique par le plan de redressement qui était en vigueur toute l’année, contrairement à 2023 alors que ces mesures ont débuté en juin. Ça va se replacer avec le temps », dit-il.

Des projets en cours

Trans-Appel affiche un ton optimiste et commence à explorer ce qui pourrait être le transport de demain.

Une firme externe accompagne d’ailleurs les efforts de Trans-Appel afin d’en savoir davantage sur les besoins de la population, pour éventuellement planifier certains nouveaux services. Le tout, bien sûr, dans le maintien de la stabilité financière.

Denis Verreault confirme qu’un projet pilote touchera prochainement plusieurs étudiants de la région.

« Nous avons été approchés par les nouveaux propriétaires de la maison de chambres située au 33 de la rue Ambroise Dearden, qui veut accueillir des étudiants parmi ses locataires. Ils pourraient ainsi se rendre au Cégep ou à l’Université. On attend les développements de ce projet, qui débutera durant l’automne », mentionne-t-il.

Une collaboration avec le STC des Sources et Trans-Appel permettra par ailleurs de proposer davantage de déplacements entre Valcourt et Windsor.

« Le STC des Sources nous prêtera un véhicule de 18 places, ce qui donnera huit places de plus pour le corridor reliant la région de Valcourt à Windsor. Les gens pourront par la suite utiliser une autre navette pour se rendre vers Sherbrooke », confie M. Verreault.

Le directeur général de Trans-Appel soutient que le meilleur est à venir.

« On veut ainsi démontrer à nos partenaires politiques qu’en procédant à des petits changements, on peut augmenter le nombre de déplacements au niveau du transport collectif sans dépenses supplémentaires. Et si on peut mettre sur pied de nouvelles idées, c’est grâce au travail d’équipe qui règne au sein de Trans-Appel. J’ai confiance que la population appréciera nos efforts », conclut-il.

 

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