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Le candidat libéral dans Richmond-Arthabaska, Alain Saint-Pierre, est sorti de sa zone de confort en décidant de se lancer dans cette nouvelle aventure. Celui qui œuvre depuis longtemps dans le développement économique souhaite joindre l’équipe de Mark Carney alors que le Canada est aux prises avec une guerre commerciale lancée par les États-Unis.

En plus de ses expériences en développement économique dans la région des Bois-Francs, à Matagami et à la MRC de Bécancour, M. Martel a œuvré depuis 20 ans dans le secteur manufacturier.
Il dirige actuellement la direction au développement des affaires Canada pour l’entreprise Forte Solution Cadres et Portes.

« Je suis vraiment heureux d’avoir décidé de me présenter pour le Parti libéral. Sur le terrain, bien des gens me remercient de participer à cette campagne électorale. À la base, j’étais un simple citoyen préoccupé par ce qui se passe avec nos voisins américains. Je suis candidat libéral par conviction, car j’ai grandement confiance en M. Marney », a-t-il confié au Val-Ouest.

M. Saint-Pierre soutient avoir traversé bien des épreuves durant son expérience dans le secteur manufacturier – dont la pandémie -, mais la guerre tarifaire actuelle menée par les États-Unis le préoccupe grandement.

« Les 60 premiers jours du président américain Donald Trump m’ont vraiment traumatisé. Et je pense que c’est le cas pour plusieurs citoyens du Québec et du Canada », a-t-il mentionné dans une entrevue pour CIAX-FM.

La passion de M. Saint-Pierre pour l’engagement politique est inspirée en grande partie de son père, Denis, qui a été maire de Victoriaville durant 12 ans.

« J’ai aussi un oncle qui a fait de la politique à l’époque de Robert Bourassa. Mais je n’étais pas destiné à me lancer en politique. J’étais plus un gars d’entreprises privées. Mais je crois que mes expériences de travail seront une force pour le comté », mentionne-t-il.

Le candidat libéral affirme avoir été très présent sur le terrain au cours des dernières semaines. Le logement abordable fait partie selon lui des thèmes qui reviennent dans ses rencontres avec les intervenants et les citoyens.

« On a beaucoup de développement immobilier présentement, mais ce n’est pas à la portée de tout le monde. Le gouvernement fédéral veut vraiment devenir un joueur majeur et central dans le logement abordable », dit-il.

En plus d’être bien concerné par l’effet de la guerre tarifaire dans le domaine manufacturier, M. Saint-Pierre indique que dans le secteur agricole, la gestion de l’offre alimente également les discussions. Mais il ajoute que les inquiétudes sont plus larges.

« Ce sont rendues de très grosses entreprises. Le budget en agriculture, au niveau fédéral, était de 4 milliards de dollars. Il y a la gestion de l’offre, mais il y a aussi le financement de la relève agricole et les questions environnementales », note-t-il.

M. Saint-Pierre manifeste, s’il est élu, sa volonté d’être un véritable leader pour la circonscription et au sein du Parti libéral du Canada.

« Ce n’est pas un one man show. Il faut s’entourer et travailler avec des gens de la finance, de l’agriculture et dans des domaines multidisciplinaires. On ne peut pas se permettre de travailler en silos. Il faut travailler en équipe. Je souhaite d’être de mon côté un facilitateur », ajoute-t-il.

M. Saint-Pierre croit fermement qu’en tant que premier ministre du Canada, Mark Carney sera un atout de taille afin de tenir tête aux États-Unis dans cette guerre commerciale qui sème la consternation et l’inquiétude.

« Les dommages sont faits, la relation est entachée. M. Trump devra faire face à l’inflation, à la bourse qui chute et à la révolte populaire. Notre priorité, c’est de travailler sur ce qu’on peut contrôler », fait-il observer, en mentionnant que le marché européen représente une opportunité pour les entreprises canadiennes.

M. Saint-Pierre est très enthousiaste à l’idée d’être le prochain député de Richmond-Arthabaska. Il espère ainsi faire la différence par son expérience et sa passion.

« J’aime m’entourer de gens plus forts que moi. Je suis là pour aider », conclut-il.

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